Au
mois d'avril 2012, le gouvernement français a décidé
d'attribuer au consortium mené par EDF trois sites
sur les cinq en jeu dans l'appel d'offres lancé en
2011 pour le développement d'une filière éolienne
offshore en France : Saint Nazaire, Courseulles et Fécamp.
L'une des conséquences de cette attribution est le
développement d'une filière éolienne
offshore dans les Pays de la Loire dans les années
à venir, notamment sur les espaces du Grand Port
Maritime de Nantes Saint Nazaire, modifiant ainsi le plan
stratégique décidé en 2009 qui ne prenait
pas en compte cette éventualité.
Le
Conseil de surveillance du Port a voté à l'unanimité
en décembre 2011 des principes d'orientation de ce
plan stratégique, d'ailleurs sans en passer par la
consultation au préalable du Conseil de développement...
Cette
évolution accèlère le schéma
d'aménagement prévu sur la zone de Montoir,
en particulier en aval du Pont de Saint Nazaire, donc sur
la vasière de Méan, car il est prévu
d'y créer un "hub logistique" qui doit
servir à rassembler les éléments d'éoliennes,
en plus d'un terminal roulier déjà envisagé
dans le projet stratégique de 2009. Cest du
court terme, puisque, à un horizon inférieur
à cinq ans, les implantations des éoliennes
en mer seront réalisées.
Il
reste au Port de Nantes Saint Nazaire et aux porteurs de
projets à nous montrer que la destruction de ce milieu,
déjà extrêment malmené ces dernières
décennies dans l'Estuaire, est une solution en dernier
recours, n'ayant pas d'autre alternative.