Text :
15.08.01: MANAGING SHARED
WATERS Conference : Towards Sustainable Transboundary Coastal Ecosystems,
Hamilton, Ontario, Canada, June 24-28, 2002
The Conference
Managing Shared Waters - Towards Sustainable Transboundary Coastal
Ecosystems, will bring together policy makers, scientists, business
leaders, NGOs, youth and other interested stakeholders to review the
international management of transboundary waters and, in particular,
to examine the Canadian and American experience in the Great Lakes/St.
Lawrence basin. The conference will also provide a forum for the sharing
of expertise between those working in the fields of marine and freshwater
management. It will focus on the capacity required to improve and
protect the coastal zone/shoreline ecosystems of marine and freshwater
systems.
The coastal zone ecosystem is one of the most complex environmental
systems on the planet. It offers a distinctive set of challenges for
the global community from social, scientific and public policy perspectives.
When this natural complexity is compounded by shared management responsibility
among multiple transboundary jurisdictions, the need for a strategic
and integrated approach becomes more critical. This is a major challenge
as we enter a period when increasing demand for water resources and
stresses on water quality are expected to add serious strain to both
coastal marine and freshwater systems.
Managing Shared Waters (Coastal Zone Canada 2002 - CZC2002) will bring
together representatives from the major stakeholder groups who are
seeking practical, positive and integrated solutions to coastal/shoreline
issues: to evaluate progress to date, to participate in capacity building
exercises, to assess future needs, and to recommend strategies for
future action. The event will be held in the heartland of the Great
Lakes/St. Lawrence River basin of North America with the past successes
and future challenges encountered in this freshwater coastal zone
serving as an important component of the Conference.
Pollution Probe, a Canadian environmental NGO, and the Coastal Zone
Canada Association are co-organizing the Conference.
Managing Shared Waters (CZC2002) is being held in the Great Lakes
/St. Lawrence River basin, which constitutes Canada's fourth longest
coastal region and its most populated and industrially developed region.
The location of the Conference in Hamilton, which is situated on Lake
Ontario, offers participants a unique opportunity to examine first-hand
one of Canada's leading efforts in ecosystem clean-up and rehabilitation,
through field trips and hospitality events. Hamilton is also home
to the United Nations University International Network on Water, Environment
and Health. The Canada Centre for Inland Waters, Canada's premier
water research institute is located just outside of the city. Hamilton
is approximately one hour from the City of Toronto, Niagara Falls
and the United States border.
BOOK THE DATES ON YOUR CALENDAR AND WATCH FOR: * Conference Announcement
and call for Papers, Panels, Posters, and Session Organizers (available
Summer 2001) * Preliminary Program (available Fall 2001)
For more information, contact:
Managing Shared Waters
Pollution Probe 402-625 Church St. Toronto, Ontario M4Y 2G1 Canada
Phone: +1-416-926-1907 Fax: +1-416-926-1601 Email: managing.shared.waters@pollutionprobe.org
Web: www.pollutionprobe.org/managing.shared.waters/index.htm
13.08.01:
Departure of the Blue Marche for a new water culture in Europe
EUROPEAN RIVERS NETWORK - Last week-end begun the
"Blue Marche" from the Ebro delta in Spain. This action,
supported by numerous NGOs, academics and political parties aims at
blocking the funding of the highly controversial Spanish National
Hydroelectric Plan (NHP) which plans the building of 120 new dams
as well as huge transfers from the Ebro river to the south-east of
Spain (1 thousand million m3 per year) and from the Rhône river
to Barcelona ( 657 million m3 per year).
In spite of its total contradiction with the European
Water Framework Directive, the project is to be funded by the Union.
The objectives of the Blue Marche are therefore not only Spanish but
European, it demands the enforcement of the principles adopted by
the Union as well as a more democratic and more rational management
of water.
More than 500 participants has joined the first stage
of the marche which ended in Tortosa where a big meeting took place.
The next key step of the marche will be Zaragoza where more than 400,000
persons demonstrated in September 2000 against the NHP.
The Blue Marche will go up along the Ebro river, then
cross France, Germany and Holland to reach Belgium on September 8th.
During all the Marche, numerous meeting and activities will be organized,
especially in France.
A big demonstration will take place in Brussels on
Septembre 9th.
Contacts :
ERN European Rivers Network - SOS Loire vivante
8 Rue Crozatier, 43000 Le Puy, France
Phone +33 4 71 02 08 14 Fax +33 471 02 60 99 email: ern
at ern.org
Roberto Epple : 06.08.62.12.67
COAGRET Coordinadora de Afectad@s por Grandes Embalses
y Trasvases
-Zaragoza: C/ Santa Cruz 7, Oficina 3 - 50003 ZARAGOZA Teléfono
/ Fax +34-976-392004 / 619. 56. 81. 33 e-mail: coagret@jet.es
-Tortosa (Ebro Delta) +34-977. 51.10.66 / 605.81.90.29, email: coorbre@binet.fut.es
Web : http://www.rivernet.org/marchebleu/index_f.htm
www.marchabruselas.com
13.08.01
: Depart de la Marche Bleue pour une nouvelle culture de l'eau en
Europe
La " Marche Bleue " a démarré
ce week-end, du Delta de l'Ebre en Espagne.
Cette action, soutenue par de nombreuses associations, universitaires
et partis politiques, a pour but de bloquer le financement du très
controversé Plan Hydrologique National espagnol qui prévoit
la construction de 120 nouveaux grands barrages et de gigantesques
détournements de l'Ebre vers le sud-est de l'Espagne (1milliard
de m3 /an) et du Rhône vers Barcelone (657 million de m3 /an).
Bien qu'en contradiction avec la nouvelle Directive
européenne sur l'eau, le projet doit être financé
par l'Union européenne. Les objectifs de la Marche Bleue ne
concernent donc pas que l'Espagne mais bien toute l'Europe. Elle revendique
une application des principes votés par l'Union ainsi qu'une
gestion plus démocratique et plus rationnelle de l'eau.
Plus de 500 participants se sont joint à cette première
étape qui s'est terminée samedi soir à Tortosa
où un grand rassemblement a eu lieu. Le prochain point fort
aura lieu à Saragosse où déjà, en septembre
dernier, plus de 300 000 personnes s'étaient rassemblées
pour protester contre le Plan Hydrologique National.
La Marche Bleue va remonter l'Ebre, traverser les
Pyrénées et passer la frontière française
le 20 août par le col du Somport. Son parcours en France devrait
durer jusqu'au 4 septembre, date du passage en Allemagne qu'elle quittera
pour les Pays Bas. Tout au long de son trajet, des rencontres et de
nombreuses animations seront organisées avec les associations,
collectivités locales, etc.
La Marche atteindra son point culminant le 9 septembre
où une importante manifestation aura lieu à Bruxelles.
Contacts :
ERN European Rivers Network - SOS Loire vivante
8 Rue Crozatier, 43000 Le Puy, France
Phone +33 4 71 02 08 14 Fax +33 471 02 60 99
Roberto Epple : 06.08.62.12.67
COAGRET Coordinadora de Afectad@s por Grandes Embalses
y Trasvases
-Zaragoza: C/ Santa Cruz 7, Oficina 3 - 50003 ZARAGOZA Teléfono
/ Fax +34-976-392004 / 619. 56. 81. 33 e-mail: coagret@jet.es
-Tortosa (Ebro Delta) +34-977. 51.10.66 / 605.81.90.29, email: coorbre@binet.fut.es
Web : http://www.rivernet.org/marchebleu/index_f.htm
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10.08.01: L'Espagne
victime de son "hydroschizophrénie"
Octavi Marti, journaliste au Courrier de l'UNESCO.
L'Espagne consomme beaucoup d'eau. Pour répondre
aux besoins, le gouvernement privilégie les solutions techniques,
comme le transvasement de l'Ebre. Mais de nombreuses voix dénoncent
ce projet et le gaspillage de la ressource.
Ce qu'on appelle "le problème de l'eau"
va devenir "la guerre de l'eau", pronostiquait en 1997 l'expert
en écologie José Manuel Naredo à propos de l'Espagne.
Le 8 octobre 2000, les 400 000 personnes qui ont défilé
dans les rues de Saragosse (650 000 habitants) ont semblé lui
donner raison. Ces Aragonais en colère protestaient contre
le Plan hydrologique national (PHN) présenté par le
gouvernement le 5 septembre.
La principale mesure envisagée dans ce plan est de dévier
une partie du débit de l'Ebre - un milliard de mètres
cubes par an - vers des zones de sécheresse conjoncturelle
ou structurelle, toutes situées sur la côte méditerranéenne.
Pour les Aragonais, les 700 000 millions de pesetas (plus de 3,5 milliards
de dollars) que le gouvernement prévoit de dépenser
pour réaliser, entre autres, 529 kilomètres de nouvelles
canalisations et plusieurs barrages sont 700 000 gouttes d'eau dans
un vase qui déborde déjà.
La région de l'Aragon se sent spoliée. En simplifiant
le problème de manière un peu démagogique, les
400 000 manifestants ont crié que l'eau de l'Ebre, de "leur
Ebre", allait servir à arroser des terrains de golf, à
remplir les piscines des touristes et à approvisionner les
parcs d'attraction pendant qu'eux mourraient de soif et d'abandon.
"Ce que les gens n'admettent plus, c'est le principe qui a présidé
à la politique espagnole de l'eau depuis un siècle et
que l'on peut résumer ainsi: prenons l'eau là où
elle est et reversons-la là où elle manque", résume
Naredo.
Les adversaires du PHN multiplient les critiques à l'égard
de cette politique. Pour eux, on ne peut plus gérer l'approvisionnement
en eau uniquement sur la base de critères techniques. D'autre
part, les nouveaux prélèvements envisagés sont
risqués car les hydrologues affirment que depuis 25 ans, le
bassin de l'Ebre a cessé d'être excédentaire.
Mais cela est bien peu par rapport à leur argument principal:
le transvasement de l'Ebre est tout simplement inutile.
Pour le professeur d'Histoire économique Enric Tello, la solution
serait "de réorganiser l'offre" d'eau. Il estime
que l'Espagne "souffre d'hydroschizophrénie" et que
"tôt ou tard, les contribuables finiront par se demander
pourquoi on continuerait de subventionner l'irrigation de cultures
qui sont déjà elles-mêmes subventionnées
et qui plus est souvent excédentaires". Cette "hydroschizophrénie"
viendrait selon lui des écarts énormes qui existent
entre les prix de l'eau d'irrigation (quasi gratuite) et de l'eau
utilisée en ville ou par l'industrie (beaucoup plus chère).
Alors, pourquoi ne pas tenter de rapprocher ces prix? La réponse
pourrait tenir à un "détail" que Tello, comme
Naredo, ne manque pas de souligner: c'est du siège de la fédération
patronale des travaux publics que le ministre de l'Environnement,
Jaume Matas, a présenté le PHN...
Au ministère, on entend un tout autre son de cloche. L'administration
explique que la demande d'eau va continuer de croître et qu'elle
impose la construction de coûteux aqueducs. Elle admet qu'il
faut geler la superficie irriguée - près de 3,5 millions
d'hectares - mais défend le transvasement de l'Ebre et parle
de mettre en chantier la construction de plus de 70 nouvelles retenues
d'eau pour un coût de 3 000 milliards de pesetas (environ 15,5
milliards de dollars) sur huit ans. Tout cela entre en contradiction
avec une directive de l'Union européenne, qui considère
chaque bassin hydrographique comme une unité de gestion spécifique,
ce qui exclut les transvasements d'un bassin vers un autre.
Les zones irriguées se sont beaucoup accrues
Pourtant, le ministre estime qu'il n'est plus possible "de faire
marche arrière" et que le PHN "résoudra définitivement
le problème de l'eau". Ce qui est certain, c'est que l'Espagne,
avec ses 1 070 grands barrages, est le pays au monde qui, proportionnellement
à sa superficie, compte la plus importante surface recouverte
par de l'eau des barrages. Or, beaucoup d'entre eux sont inutiles.
La meilleure preuve en est que pendant des mois, ils ne contiennent
que 5 à 10% de leur capacité théorique.
Dans les années 60, l'Espagne a entrepris un premier grand
transvasement, celui du Tage (ouest /centre-ouest) vers le Segura
(sud-est). Sur le papier, il s'agissait de faire passer 600 millions
de mètres cubes d'eau d'un bassin à l'autre. Mais en
1999, la Castille (arrosée par le Tage) n'acceptait plus de
céder que 40 millions de mètres cubes, soit moins de
10% du volume prévu initialement. Que s'était-il passé
entre-temps? D'une part, dans les régions riveraines du Tage
(la Manche, la Meseta), la culture du maïs, grande consommatrice
d'eau, avait proliféré: pour irriguer les 150 000 ha
de champs de maïs existant aujourd'hui, il faut non seulement
surexploiter les eaux souterraines mais pomper davantage d'eau du
Tage. D'autre part, dans la région de Murcie (arrosée
par le Segura), qui bénéficie du transvasement, les
zones irriguées se sont considérablement accrues. Le
biologiste José Luis Benito constate ainsi que "aussi
fou que cela paraisse, le transvasement du Tage a rendu structurelle
et permanente une sécheresse qui n'était jusque-là
que conjoncturelle et épisodique".
En Espagne, 40 millions d'hectares sont soumis au climat méditerranéen:
comme les périodes de pluie et de chaleur ne coïncident
pas, la végétation n'est jamais très abondante.
Planter du maïs, de la luzerne, des pommes de terre ou des haricots
sous ce climat n'est donc pas l'idéal, car ces cultures réclament
beaucoup d'eau. Dans la Manche par exemple, il faut une tonne d'eau
pour produire un kilo de maïs. Si l'eau n'était pas subventionnée,
comme l'a fait remarquer Pedro Arrojo dans son étude sur les
zones irriguées d'Aragon, 90% de ces terres ne seraient pas
suffisamment rentables pour être exploitées.
Cette situation conduit Enric Tello à réclamer, au nom
du développement durable, un changement de politique agricole.
S'il n'est pas question de cesser de subventionner l'agriculture pour
"préserver l'équilibre du territoire et pour d'autres
raisons d'ordre socio-environnemental", il faudrait que les aides
soient attribuées directement aux exploitations agricoles et
non pas utilisées pour réduire les prix de l'eau, des
combustibles et des engrais chimiques. Si l'eau d'irrigation n'était
pas 100 fois moins chère que l'eau à usage industriel,
les cultures inadaptées au climat seraient abandonnées.
En réalité, Tello propose une solution mise en uvre
aux Etats-Unis avec la "Banque de l'eau de Californie".
Ce "marché" permet aux paysans de revendre, à
certaines périodes de l'année, une partie de leur eau
à des acheteurs des villes. Comme ils en tirent un bénéfice,
ces agriculteurs peuvent se permettre de pratiquer des cultures peu
gourmandes en eau, même si elles sont moins rentables que d'autres.
Bref, la ville obtient l'eau dont elle a besoin, l'agriculteur ne
perd pas d'argent et les ressources en eau ne sont pas surexploitées.
Economiser et réutiliser l'eau reviendrait
moins cher
Sur le milliard de mètres cubes d'eau qui sera transvasé
en vertu du PHN, 300 millions iront à la région de Valence,
430 millions à celle de Murcie, 90 à la province andalouse
d'Alméria et 180 à la Catalogne. Or, cette dernière
ne connaît pas de problème d'approvisionnement en eau
et ne devrait pas en avoir, si l'on en croit son évolution
démographique, avant au moins 25 ans. Naredo ajoute même
que suite à l'aménagement de Barcelone pour les Jeux
olympiques de 1992, qui a nécessité la fermeture de
vieilles industries très gourmandes en eau, "la ville
a vu augmenter le niveau de sa nappe phréatique, à tel
point qu'il a fallu pomper pour éviter que le métro
et les parkings souterrains ne soient inondés".
Enric Tello a étudié les bénéfices qui
pourraient résulter "d'un système qui pénaliserait
le gaspillage et inciterait à l'économie et au recyclage
de l'eau". D'ailleurs, l'industrie, qui a compris que le mètre
cube pouvait lui coûter 10 fois moins cher si elle rationalisait
sa consommation, s'y est employée. Tello a aussi démontré
qu'investir 100 000 pesetas (environ 500 dollars) pour équiper
chaque foyer de Catalogne en appareils électroménagers
et sanitaires permettant d'économiser et de réutiliser
l'eau reviendrait moins cher que de se lancer dans un autre projet
de transvasement, actuellement à l'étude: celui du Rhône
du sud de la France vers Barcelone, dont le coût est estimé
à quelque 200 milliards de pesetas (plus d'un milliard de dollars).
Si l'eau était taxée de façon plus rationnelle,
un autre grand problème serait résolu: celui des conduites
obsolètes. Pedro Arrojo a constaté que dans sa ville
de Saragosse, le réseau de distribution fuit tellement que
la consommation d'eau ne varie pas entre le jour et la nuit!
Les agriculteurs ne payent l'eau qu'une peseta le
mètre cube
De même, dans les zones maraîchères de Valence,
les agriculteurs paient l'eau en fonction de la superficie à
irriguer, ce qui signifie que les pertes dues au mauvais état
des canalisations ne sont pas pénalisées. Autre exemple:
le canal impérial de Jucar est construit en terre, d'où
d'énormes pertes par filtration. En réalité,
l'Espagne reçoit chaque année 346 milliards de mètres
cubes de précipitations dont il reste 109 milliards après
évaporation. Cette eau devrait suffire à satisfaire
la demande annuelle de 35 milliards, dont 80% pour l'agriculture,
qui la paye la plupart du temps une peseta le mètre cube.
Dans les zones où le prix de l'eau d'irrigation est plus élevé
(30 pesetas le mètre cube) parce qu'elle provient d'usines
de désalinisation ou de nappes souterraines, les cultures sont
très sophistiquées. Almeria qui, il y a 20 ans, était
la province la plus pauvre d'Espagne, est aujourd'hui celle qui croît
le plus vite et absorbe le plus de main-d'uvre étrangère
(qui n'est ni accueillie favorablement, ni intégrée).
Comme les rendements sont très élevés, la province
compte 13 000 hectares de terres irriguées illégalement.
Le transvasement de l'Ebre est un remède technique inefficace
pour des problèmes culturels, sociaux, politiques et économiques.
Selon ses détracteurs, loin de les résoudre, il en crée
de nouveaux. Les défenseurs de l'environnement craignent en
particulier la disparition du delta de l'Ebre, la deuxième
grande réserve écologique du pays. De plus, depuis la
fin du XIXe siècle, l'apport de sédiments de l'Ebre
a diminué de 95%. Du coup, l'Etat doit investir 20 milliards
de pesetas (100 millions de dollars) pour rajouter du sable sur certaines
plages. Mais une chose est sûre: si la désertification
continue de progresser, l'Espagne ne manquera plus de sable.
Paru dans le Courrier de l'UNESCO Décembre
2000
http://www.unesco.org/courier/2000_12/fr/planet.htm
07.08.01: UK: Government launches
new deal for hydroelectricity
Energy minister Brian Wilson has announced a 'new deal' for hydro-electricity
that will give hydro extra funding under the renewables obligation
and increase research and development on hydro projects. The new measures
'would give hydro its biggest boost in 50 years'.
The new measures increase the size of refurbished hydro-electric power
stations that can receive support from the renewables obligation from
10MW to 20MW. Additionally, all new-build hydro-electric power stations
will fall under the renewables obligation. The Government also intends
to broaden the scope for research and development to include environmental
protection for hydro projects.
Full article
06.08.01 : DAMS: Commission's
spinoff to carry torch for reform
April Reese, Greenwire staff writer
The work of the World Commission on Dams, which disbanded in November
after completing a controversial report on the costs and benefits
of the world's large dams, is continuing on a smaller scale under
the aegis of a new organization tentatively set to open its doors
next month in Cape Town, South Africa. But just as WCD faced multiple
challenges in melding the disparate views of those involved in the
dams debate into cohesive guidelines, the new Dams and Development
Unit may have an even tougher uphill battle implementing them.
The independent DDU, which will be housed in the United Nations Environment
Program, will keep up the "spirit and momentum" generated
by the commission's November report, Dams and Development: A New Framework
for Decision-Making, according to the WCD-DDU transition team. That
long-awaited study, which called for balancing water and power needs
with protection of the environment and affected communities, proposed
26 guidelines to improve the way large dam projects are conceived
and carried out (see the 3/05/01 Greenwire).
DDU will continue to disseminate the report -- which was just published
in Spanish and soon will be available in other languages as well --
to contractors, governments, non-governmental organizations and affected
communities, and promote use of its guidelines through workshops and
other activities, according to Patrick McCully, campaigns director
for the International Rivers Network and a member of the steering
committee that will govern the new unit. The committee also includes
representatives from Chicago-based Harza Engineering, World Conservation
Union (IUCN), Lesotho Highlands Development Authority, Narmada Bachao
Andolan (an Indian anti-dam group) and the World Bank. DDU will also
coordinate annual meetings of the Dams and Development Forum, similar
to the World Commission on Dams Forum and made up of about 70 interested
parties, McCully said.
The WCD report has run up against resistance from the World Bank and
some in the dam-building industry, which see the call for greater
consideration of impacts and alternatives as "a lot of hurdles,"
according to McCully. "The WB has been very resistant to incorporating
the recommendations of the report into its policies," he said.
"They may try to use this DDU as a way of weakening the report."
When the report was released, dam proponents faulted it for using
flawed data in drawing some of its conclusions, saying it underestimated
the importance of large dams for economic development in the global
south. "The silent majority benefit greatly from reservoirs and
clean hydropower," Richard Taylor of the International Hydropower
Association said after WCD's final meeting in February. About 30 to
40 percent of irrigated lands worldwide rely on large dams, and hydropower
provides 19 percent of the world's electricity, according to WCD.
Responding to concerns among environmental, indigenous peoples and
some development organizations about allegedly destructive impacts
of mega-projects such as China's Three Gorges dam, the Narmada dam
projects in India, and the Ilisu dam in Turkey, the World Bank and
IUCN established WCD in 1998 to "advise future decision-making
in the planning, design, construction, monitoring, operation, and
decommissioning of dams." As planned, it ceased operations in
November upon release of its report; DDU also plans to orchestrate
its own demise after two years.
03.08.01: Brazil reviewing
big Amazon hydroelectric plant
BRASILIA, Brazil - Brazil's government said this week
it had decided to launch environmental impact studies for a proposed
hydroelectric power plant on the Xingu River in the Amazon state of
Para.
Energy Minister Jose Jorge told reporters the dam
would cost $3 billion and would become the second-largest hydroelectric
dam in the country.
The government has accelerated energy projects because of an acute
electricity shortage sparked by critically low water levels at the
reserves which power the country's hydroelectric power plants. It
has introduced an emergency rationing program to cut 20 percent of
consumer's electricity use.
Brazil has faced criticism from environmentalists for wanting to develop
energy and infrastructure projects in the Amazon - the world's largest
tropical forest.
Jorge said another $2.5 billion would be invested on transmission
lines from the new dam. One of the reasons for the current crisis
is that the electricity grid between Brazil's industrial south and
the northern Amazon with its hundreds of rivers is not properly connected.
The minister said the government is hoping it would be only a minority
partner in the dam. It hopes private investors would hold a majority
stake in the project.
REUTERS NEWS SERVICE
03.08.01: UK Rivers Network
inaugural conference, Salisbury, Wilts 15/16th September 2001.
Dear River People,
We would like to introduce/invite you to the first
(what is hoped will become an annual) UK Rivers Network conference
.After working on various river projects and campaigns for some years
it has become apparent that there exists a need to create a platform
for communication and a form of experiences/ideas exchange. As a result
of this it seems that it would be a good idea to formulate a 'UK Rivers
Network', which would bring together and make contact with as many
like-minded groups and individuals as possible, in order to raise
the profile of river-environment issues in the UK and Ireland.
At present, this newly formed organisation is
still in its infancy and it is hoped that this conference could expand
and strengthen the network. We would like to invite any possible interested
parties to either get involved or to put forward input as to how we
can develop and improve.
Some of the things we would like the conference
to achieve are listed below. However, this is only a loose guide,
and the true success of the conference will be reflected by the development,
changes or additions made by those attending.
* Helping to communicate river issues to members of
the public.
* Using rivers as the focus of environmental education activities
in the local community.
* Highlighting threats/problems with groundwater as well as surface
waters.
* Promoting grassroots, community centred projects for river restoration
and regeneration
* Helping local communities to 'Adopt a river'
* Bringing together groups and individuals to share experiences, expertise
and support, and co-operate on joint projects.
* Helping to communicate information of mutual interest between member
groups and to the wider community.
A full itinerary will be sent out to those who wish
to attend within the next three weeks. At this point in time we have
decided to split the proceedings into a formal/informal event, the
first day taking the form of a conventional speaker/questions forum.
Among those speaking will be representatives of WWF, Mersey Basin
Organisation, Chiltern River Group, UK Rivers Network, and a founder
of the International Rivers Network. This will take place at the Godolphin
School, in the centre of Salisbury. The second day is planned as an
informal river walk and picnic where there will be the chance for
delegates to chat amongst themselves/network, and generally relax
and enjoy the environment. It is hoped that there will be light entertainment
and various workshops on offer.
We feel that the realisation of such a conference
could be the catalyst for many new relationships from the larger,
established river organisations to those who are just embarking on
a local river community. This bringing together of both experience
and enthusiasm would not only enhance each group individually, but
would be a recipe for the general success and positivity of the network
as a whole.
We look forward to hearing from you. In order
for us to gauge numbers we would appreciate all replies in the affirmative
to be *as swift as possible*. However if you cannot attend but wish
to be involved we are equally eager to receive your reply.
We can be contacted:
By mail at: UKRN, Flat 2, Eaton House, Eaton Crescent, The Uplands,
Swansea, SA1 4QR
By email: info@ukrivers.net(or
via our website- http://www.ukrivers.net/)
By telephone on: 07970932224, 01792511774, 07092 335227.
(Our website contains much more information about who we are and what
we're trying to do. It also contains all the latest UK and Ireland
rivers news.)
Yours sincerely,
S.F.Bowden
( Yes, I /we would like to attend the conference, (.......people)
please send more details
( I/we would like to participate, either by speaking or running a
workshop at the conference
( I/we are unable to attend, but would like to get involved
07.07.01: First Working Meeting of the Ukrainian
River Network
The First Working Meeting of the Ukrainian River Network
- national association of NGOs working on river protection - took
place on the 27-30 June 2001. It was organised by the School Geographical
Society "The Planet" (village Golovyne, Zhytomyr Oblast),
National Ecological Centre of Ukraine and the Black Sea Programme
of Wetlands International - AEME with the financial support of Wetlands
International and environmental non-profit organisation ISAR-Kyiv.
The meeting was carried out in the field conditions on the picturesque
bank of the small river Bystryivka (it is the tributary of the third
order of the Dnieper River) not far from the village Kamyany Brid
in the Zhytomyr Oblast.
45 representatives of environmental NGOs from 14 oblasts
of Ukraine, Autonomous Republic of Crimea, Kyiv and Sevastopol cities
took part in the meeting. Participants exchanged their opinions on
the following items:
- improvement of NGO activity on river conservation.
- co-operation between environmental NGOs and local authorities as
well as between NGOs and mass-media;
- environmental education;
Activities of the URN working groups and URN members,
perspectives for integration of the URN (it consists of 53 NGOs and
2 personal members) into Pan-European processes including preparation
to the 5th Ministerial Conference "Environment for Europe"
(Kyiv - 2003) were discussed. Participants made a decision to establish
two more URN working groups: Environmental Education and Environmental
Policy Groups. So now the URN has five working groups, including previously
established Organisation Group, Fundraising Group and Information
Exchange Group.
The main output of the meeting was an approval of
the URN Work Plan 2001-2002 with objectives for every member and every
working group. Participants made a decision to list threatened rivers
and elaborate a relevant methodological approach for its preparation.
They discussed URN proposals to the Draft Governmental Programme of
Environmental NGOs Support. Special attention was paid to pollution
of rivers Ingulets and Siversky Donets. Participants decided to initiate
complex research of these rivers. A letter to the Ministry of the
Environment and Natural Resources of Ukraine and Cabinet of Ministers
of Ukraine with the protest against completion of the Tashlyk Hydro
Accumulating Power Station and filling of the Olexandrivske Water
Reservoir on the Pivdenny Bug River was adopted.
The Second URN Working Meeting will be held in summer 2002 in the
town of Berezhany, Ternopil Oblast (responsible organisation - Environmental
Club "Krai").
Contact:
Victor Melnichuk
Gennadiy Marushevsky
National Ecological Centre of Ukraine
Tel.: (044) 238-6260; fax: (044) 238-6259