Text :
24.07.01: New dam in Mali
will cause starvation and destroy ancient city
The government of the West African nation of Mali
has announced that it is to press ahead with a controversial new dam
project, despite revelations that it will cause starvation and threatens
a 2,000 year-old city.
The world's tallest adobe structure - the Djenné Mosque
According to the US-based NGO, Cultural Survival, even backers of
the multimillion dollar Talo Dam, the African Development Bank, on
the River Bani, a tributary of the Niger, have concerns about the
project, which the Malian government, a major stakeholder in Talo,
is eager to start as soon as possible. According to information
we received from the Associated Press bureau chief in West Africa,
only last week the Malian government reaffirmed its commitment to
begin work on the dam soon, despite a large demonstration by Djenné
residents last weekend, Cultural Survivals Director, Dr.
Ian McIntosh, told edie. We have had meetings with executives
from the African Development Bank, and they agree that the environmental
impact assessment was flawed, and that the dam will have a negative
impact on up to one million people downstream, McIntosh said.
The dam will have a devastating effect on the environment, 40,000
will face famine in the first year and the town of Djenné will
be deserted.
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article
14.07.01 : France and Portugal
to introduce water tax
Both the French and Portuguese governments have announced
that they plan to charge users according to use, with France saying
it will also penalise polluters of the water system.
Following on from the announcement of an eco-tax
, French environment minister Dominique Voynet has revealed her draft
water law in which she said she had invested a lot of energy...
over the last four years. She justified the introduction of
the tax according to the polluter pays principle. This
application...will contribute to improving the quality of water resources
in our country, today threatened in many places, she said. It
is not acceptable that more than half of French people no longer dare
to drink tap water.
The draft law proposes to charge all users, whether
householders, industries or farmers, the same amount per cubic metre,
which is not currently the case. Agriculture, which currently benefits
from lower charges, despite using 69% of all water supplied, is unhappy
with the proposal. (the draft law can be find on the site of the French
Ministry of Environment)
The Portuguese environment ministry (MAOT) said that
it would probably introduce its water tax by 2004 and that the reason
for it was to meet the costs of implementing the EUs Water Framework
Directive, which would be following its user pays principle
to pricing, with funding given for water quality and flow tests and
environmental improvements to water systems. The tax will apply to
all consumers, whether they are householders or businesses and will
probably be set at 0.025 euros (£0.015) per cubic metre.
Source : http://www.edie.net
12.07.01
: Une salmoniculture c'est bien, le démantèlement de
Poutès c'est mieux !
La plus grande salmoniculture d'Europe (35,5 MF),
près de l'Allier sur la commune de Chanteuges (en Haute-Loire)
a ouvert ses portes jeudi 10 !
Installée sur une surface de 8000 m2, elle a été
réalisée par le SMAT Haut Allier (Syndicat mixte d'aménagement
touristique du Haut Allier) dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature,
initié en 1994. Objectif: un retour sur les frayères
de 1200 saumons adultes dans 5 ans et le double à la seconde
génération.
La situation reste toujours dramatique pour le saumon de l'axe Loire-Allier
: en 2000, seulement 377 remontées ont été comptabilisées
par les caméras installées sur la passe du pont barrage
de Vichy ! Trop peu pour ne pas craindre l'extinction définitive
de cette espèce sur le bassin de la Loire. Cette " production
" artificielle de saumon était donc une mesure d'urgence
indispensable pour maintenir la souche génétique en
cas d'accident et donner un coup de pouce au repeuplement.
Mais elle n'est qu'une solution provisoire : il est en effet absurde
d'introduire à long terme une espèce dans un environnement
qui ne lui est pas adapté !
SOS Loire Vivante, une des forces à l'origine des efforts pour
la défense du saumon (organisation du colloque " Des Saumons
et des Hommes ", occupation de la centrale de Monistrol, etc.),
demande que l'on aille beaucoup plus loin. Il faut continuer la politique
de restauration du milieu, ouvrir un maximum de frayères, installer
partout où il le faut des passes à poissons, continuer
la politique de l'effacement de barrage après Maisons
Rouges et St-Etienne du Vigan.
Un des principaux points noirs pour le saumon reste le barrage de
Poutès (en amont de la salmoniculture sur la rivière
Allier), haut d'une vingtaine de mètres, véritable "
goulot d'étranglement " de l'Allier, son ascenseur étant
totalement inefficace. La fin de sa concession, annoncée pour
2006, est l'occasion de son non-renouvellement et de son démantèlement.
N'oublions jamais que la meilleure, la moins chère et la plus
efficace de toutes les salmonicultures est une rivière vivante
!
SOS Loire Vivante / ERN
12.07.01
: Creating a hatchery implies decommissioning of dams
The biggest European salmon hatchery was inaugurated
on Tuesday 10th, near the Allier river (Loire basin, France). Its
objective is a return in 5 years of 1,200 salmons on the spawning
grounds, and the double for the next generation.
The situation of salmon on the Loire basin is still disastrous: in
2000, only 377 went as far as Vichy. Too little not to fear for a
total extinction. This artificial production was therefore an emergency
measure indispensable to maintain the genetic stock in case of an
accident and to boost restocking.
But this remains a temporary solution : it has no sense indeed to
introduce, on a long term basis, a species in a non-adapted environment
!
SOS Loire Vivante, one of the forces that originated this struggle
to save salmon on the Loire river is asking for a much wider effort.
One must carry on with the restoration of habitats and the opening
of spawing grounds, one must install fish ladders wherever necessary
and to continue with the process of dams dismantling after the decommission
of Maisons
Rouges and St-Etienne du Vigan.
One of the main problems on the Loire basin is the Poutès dam
(just upstream the new hatchery). The 20 meters high dam, equipped
with a totally inefficient fish ladder, forbids the passage to numerous
and high quality spawing grounds. The end of its concession, announced
for 2006, is the opportunity for a non-renewal and a dismantling.
We should never forget that the best, the cheapest and the most
efficient salmon hatchery is a living river.
SOS Loire Vivante / ERN
11.07.01: The
2nd European Water Congress in Barcs, Hungary ( July 11ht-19th 2001)
The role of rivers in the life of transboundary regions
The European Water Congress on the role of rivers in the life of transboundary
regions will take place in Barcs, Hungary, on July 11-19, 2001, under
the honorary presidency of Ms. Vigdis Finnbogadottir, former President
of Iceland and current chairperson of COMEST (UNESCO) and Mr. Jànos
Ader, Speaker of the Hungarian Parliament. Some 300 young people and
adults, hailing from 25 countries in Europe and the Mediterranean,
will have an opportunity at this event to exchange ideas and experiences,
to learn, to develop action plans and to forge links of international
solidarity.
The main theme of this European Water congress is the role of rivers
in the life of transboundary regions.
Contact : Nicole CROCHET, Program Officer, 40 rue
Rathgeber, 67100 Strasbourg
tel + 33 (0)3 88 84 93 14, fax 03 88 84 99 18 email: s-e-e@s-e-e.org,
web: www.s-e-e.org
György BORIAN, Project Manager, Danube-Drava National Park, Daranyi
u. 31, 7570 Barcs, Hungary
Phone: 36 (82) 462 143, Fax: 36 (82) 462 590, Email:green.pannonia@posta.net
08.07.01 : La Tisza, 18 mois après
La Tisza, 18 mois après La Tisza prend sa source
en Ukraine, puis à partir de la confluence du Somes, sert de
frontière avec la Roumanie avant de prendre une direction sud
en Hongrie d'où elle passe en Yougoslavie et rejoint le Danube
à Titil près de Belgrade. Elle a parcouru près
de 1 000 km dont 600 en Hongrie et 100 en Yougoslavie. Il s'agit donc
d'une rivière importante qui reçoit sur chaque rive,
de nombreux affluents. En Hongrie son cours est relativement lent
(pente faible). Son débit est très variable : en fin
d'été on la traverse à pied, mais lors de la
fonte des neiges dans les Carpates, elle devient violente et son débit
est important : 2 000 à 3 000 m3/s ! Les inondations ne sont
pas rares, le cours est alors très large. Le 30 janvier 2000
près de Baia Mare en Roumanie, un déversement accidentel
a lieu dans un petit affluent du Somes. Le volume de cyanures est
d'environ 100 000 mètres cubes. Le flot polluant a rejoint
la Tisza et a tué tout sur son passage (au départ l'eau
contenait 5 mg/l de cyanures alors que la dose toxique est dix fois
moindre). Le flot mortel parvenant dans le Danube est dilué
par le débit énorme du fleuve, mais aucune information
n'a filtré hors de la Hongrie. Les autorités roumaines
ont même nié la pollution que l'entreprise (australienne)
a reconnue. D'autre part les cyanures sont malgré tout dégradables.
Durant 12 jours, le liquide mortel a traversé la Hongrie tuant
les 600 km de la Tisza. Chronique d'une mort annoncée ! Jamais
au monde il n'y a eu de telle pollution! Imaginez la mort de la flore
et de la faune en quelques minutes sur 600 km de rivière (la
longueur de la Seine, 2 fois celle de la Tamise, ou quasiment celle
du Pô ou de l'Ebre). Et les autorités, les populations,
impuissantes qui ne peuvent que constater les dégâts!
Tous les records ont été battus : 1 500 à 2 000
tonnes de poissons sont morts! C'est-à-dire quasiment tous
à certains endroits dont des espèces (apron du Danube,
loche dorée, barbeau méridional par exemple sont protégées),
mais la mort a aussi touché les plantes, la petite faune. Enfin,
c'est l'ensemble de l'édifice biologique qui a été
totalement perturbé. Les goélands, des aigles pêcheurs
qui ont consommé les poissons atteints sont aussi morts. Par
miracle il n'y a pas eu de mortalités humaines ni de bestiaux
d'élevage. Beaucoup d'interrogations demeurent. Le problème
a été d'une ampleur exceptionnelle et internationale.
La coopération, la transparence sauf de la part de la Hongrie,
n'ont pas été évidentes.
Sur le retour de la vie dans la Tisza les choses sont aussi délicates
à mesurer. D'abord, globalement les connaissances sont toujours
insuffisantes sur les cours d'eau de ce calibre! Comment la flore
et la microfaune vont-elles recoloniser la rivière vide de
ses habitants ? Que sont devenus les organismes morts ? Comment peut-on
suivre tout cela ? Les premiers cris d'horreur passés, il apparaît
que les affluents ensemencent la rivière principale et que
la vie revient rapidement dans le cours d'eau mort. Certains pensent
qu'il faudra 3 à 5 ans pour que la Tisza redevienne une rivière
vivante. Mais, les algues sont réapparues très vite,
les micro invertébrés très vite, les autres suivent
et les poissons sont réapparus ensuite. 18 mois après
la pollution, la Tisza est redevenue une rivière vivante, certes
avec des équilibres vraisemblablement différents de
ceux qui existaient auparavant. Mais comment les mesurer? Entre temps
des crues ont eu lieu. Certes il faudra certainement plus de temps
pour revenir à la situation antérieure mais la colonisation
est rapide par les affluents. La nature est bien solide et l'homme
inconscient. Sur la première on ne peut rien mais sur le reste...
Source : Lettre de Sea-River
06.07.01
: Scotland needs to strengthen its water controls in order to comply
with the European water directive
The Scottish Executive has published its proposals
for a new water environment bill, which will enable Scotland to comply
with the European Union's new Water Framework Directive, and has outlined
a number of areas in which controls need to be strengthened.
Full article
06.07.01 :
Le projet de loi sur l'eau enfin disponible
En préparation depuis mai 1998, le projet de loi portant réforme
de la politique de l'eau a été présenté
en Conseil des ministres le 27 juin dernier.
La loi en projet se donne comme objectif une plus grande transparence,
solidarité, et équité et une meilleure efficacité
environnementale. Se voulant renforcer le service public de l'eau,
le projet intègre les objectifs de la directive cadre communautaire
sur l'eau du 23 octobre 2000.
Il est accessible sur le site internet du ministère
de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement
(Comm. de presse du ministère chargé de l'environnement)
04.07.01: UK report says 60,000
affected by Turkish dam plan
LONDON - Nearly 60,000 people would have their homes
or land flooded by the proposed Ilisu dam project in southeast Turkey,
a new report for the British government said yesterday.
Britain's government commissioned the environmental
impact report to help decide whether to underwrite participation in
the project by British builders Balfour Beatty Plc, part of a consortium
negotiating to build the dam across the Tigris river.
Trade and Industry Secretary Patricia Hewitt will make a decision
after September 7 on whether to grant the export credit guarantees,
officials said.
Until then, the government is studying the report and inviting public
comment on the project.
"We've always said that we would want to look at the environmental
and social impact of the dam before any decision," a spokesman
for Prime Minister Tony Blair spokesman said.
Opponents of the project say it will displace tens of thousands of
Kurds, harm the environment and stoke tensions with downstream neighbours
Syria and Iraq over water supplies.
Former Trade and Industry Secretary Stephen Byers said in 1999 he
was "minded" to approve export credits for the project if
Turkey met conditions on environmental issues and resettlement of
the mainly Kurdish population.
The report Byers commissioned, which his successor Hewitt is now studying,
said some 59,314 people would be affected by the flooding caused by
the proposed dam - meaning they would lose all or part of their land
to the resulting reservoir.
It said 43,733 of these actually live in the areas to be affected.
The others do not live there but their property would suffer and they
could still claim expropriation or resettlement rights.
"The area to be impacted comprises hundreds of archaeological
sites documenting more than 100,000 years of human occupancy,"
the report added.
The remains of Hasankeyf, a large historic site dating back 2,000
years and with "great religious importance" for local people,
would be flooded, it said.
Hewitt declined comment on the report, but invited public comment
on the matter by September 7.
Balfour Beatty said it had received a copy of the report and was studying
it.
"Whilst Balfour Beatty is neither the promoter nor the proposer
of the project, it is taking an active and responsible role in evaluating,
with other parties, the environmental and social impacts of he project
in order that appropriate decisions can be taken," the company
said in a statement.
REUTERS NEWS SERVICE