Le 6 mai dernier était jour d'élection
à l'EPALA. Or faute d'un nombre suffisant de participants à
la réunion du comité syndical,
le président n'a pu être élu. Selon
la République du Centre, Eric Doligé le président
actuel, s'en est pris aux représentants des
grandes villes absents ce jour là ou qui ne viennent
jamais. Le journaliste s'interroge: "Sont ils gênés aux entournures
les opposants à Chambonchard après que le Conseil d'Etat
eut repoussé la soixantaine (sic) de recours déposée
contre la DUP ?
S'agissait-il pour les absents de discréditer
l'EPALA ?"
Quelle que soit la raison, il s'agit d'une belle
remise en cause de cet établissement. Si les élus des villes
dans lesquelles est rassemblé l'essentiel de la population ligérienne
ne voit plus l'intérêt de participer à la vie de l'EPALA,
à quoi sert l'EPALA ?
C'est bien la véritable question. Le protocole
d'accord de 1986 signé entre l'Etat, l'Agence de l'eau et l'EPALA
devait être mis en place en 10 ans. 13 ans plus tard, le projet de
barrage de Serre de la Fare a été abandonné, celui
de Chambonchard est fortement remis en cause, le Veurdre n'apparaît
pas comme une priorité‚ seul Naussac II est construit.
Ce constat est celui d'une évolution dans
la façon de gérer les fleuves, une gestion plus respectueuse
des écosystèmes et visant
le long terme. Mais, s'il n'est plus besoin d'ouvrages
structurant à l'échelle du bassin, à quoi sert l'EPALA
qui a été créé pour assurer la maîtrise
d'ouvrage de tels équipements ?
Il existe des maîtres d’ouvrages plus adaptés
à la mise en œuvre des solutions alternatives au barrages. Le financement
de ces actions peut être réalisé dans le cadre des
contrats de plan Etat-Région. Quant à la gestion solidaire
à l'échelle du bassin, ne relève-t-elle pas du Comité
de bassin Loire-Bretagne ?
Par ailleurs, au moment où l'on s'interroge sur
le fonctionnement démocratique des communautés de commune,
où il est notamment question d'élire directement les élus
des districts, comment ne pas s'interroger sur la légitimité
démocratique d'un gigantesque syndicat de collectivités comme
l'EPALA ?
Face à cette situation, l'EPALA tente de justifier son existence en cautionnant des projets dépassés (le Conseil d'Etat lui-même infirme l'essentiel des arguments en faveur de Chambonchard ).Dans ces conditions, on ne peut que comprendre le désintérêt‚des élus des grandes villes à l'égard de cette structure obsolète.
PS. Eric Doligé a finalement été réélu à la tête de l’EPALA. Il aura fallu pour cela réunir 3 fois le Comité syndical, sans que le quorum ne soit jamais atteint.
Chambonchard : Vive les alternatives!
Les derniers mois ont été marqués par deux évènements majeurs concernant le dossier de Chambonchard.
Sur le plan politique, Dominique Voynet, Ministre de l’Aménagement du territoire et de l'Environnement, a proposé un programme alternatif à la construction du barrage de Chambonchard pour la gestion des étiages du Cher et le développement durable du territoire du Haut-Cher. Le Comité Loire Vivante a eu l'occasion d'apporter son soutien sans réserve à cette proposition à l'occasion de la consultation officielle organisée par le Préfet coordonnateur de Bassin en mars dernier. Cette consultation a aussi permis de constater que nombre d’élus marquaient leur distance à l’égard du projet, notamment ceux des grandes villes des bords de Loire.
Sur le plan juridique, le Comité Loire Vivante ne peut, en revanche, que regretter la décision du Conseil d'Etat de rejeter l'ensemble des recours déposés par les associations. Si la lecture du jugement montre qu'un certain nombre de nos arguments ont été entendus - sur les cinq objectifs du barrage, trois n'ont pas été retenus par le Conseil d'Etat -, il n'en est pas moins vrai que l'obstacle juridique à la construction du barrage est tombé.
Tout repose maintenant sur l'arbitrage de Matignon. Certes, la légalité‚ du projet vient d'être confirmée‚ par le Conseil d'Etat. En revanche, son opportunité‚ n'a jamais été autant remise en cause. Le gouvernement doit en tirer la conclusion qui s'impose : l'abandon définitif du projet au profit des solutions alternatives.
La proposition alternative de Dominique Voynet
En juillet 1998, à Montluçon, Dominique Voynet", Ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, annonçait une “ évaluation de la phase 1 du plan Loire et la préparation de ce que devrait être un plan Loire phase 2".
Dans ce contexte, la Ministre proposait, début 1999, un programme alternatif au barrage de Chambonchard.
Ce programme comprend deux volets :
- un programme de gestion des étiages du
Cher qui "vise à satisfaire de manière plus efficace
et à moindre coût pour le contribuable
les objectifs du projet de barrage de Chambonchard ”.
- un programme de "développement durable
du territoire du Haut-Cher", principalement axé sur le tourisme.
Le premier volet comporte l'affectation du barrage de Rochebut et de son plan d'eau à l'EPALA (à l'exception de l'usine électrique) pour satisfaire les besoins en eau potable et industrielle. Pour l'alimentation en eau potable, cette mesure serait complétée par d'autres actions(identification des travaux nécessaires sur le réseau mise en place de périmètres de protection ..).
En ce qui concerne le secteur de Commentry, il est proposé d’analyser plusieurs options sur le plan économique : l'interconnexion avec les prises d'eau existantes dans le Cher, la liaison avec l'Allier, la création d'une retenue de 3,6 millions de m3 à la Chaux.
Enfin pour améliorer la qualité de l'eau, il est prévu de renforcer les actions de dépollution en cours pour atteindre par temps sec les objectifs de qualité des cartes départementales d'objectifs de qualité des cours d'eau reprises dans le SDAGE Loire-Bretagne, avec le débit d'étiage de 1,3 m3/s assuré par le barrage de Rochebut.
Dans un courrier adressé au Préfet
du Centre, coordonnateur du bassin, Loire Vivante a exprimé son
soutien sans réserve à ce programme. En proposant de recourir
à la lutte contre les pollutions pour améliorer la qualité
de l’eau et en limitant les atteintes au patrimoine naturel, la proposition
de Dominique Voynet s’inscrit en effet en pleine conformité avec
les principes de gestion durable de la ressource en eau et avec les préconisations
du SDAGE.
Conseil d'Etat, un jugement paradoxal
Le 14 avril dernier, le Conseil d'Etat rejetait les différents recours déposés par les associations, contre, notamment, l'arrêté déclarant d'intérêt général et d'utilité publique le projet de barrage de Chambonchard. Il n'existe donc plus de verrou juridique pour empêcher la construction de l'ouvrage.
Le jugement indique "que le projet de Chambonchard a pour objet, en assurant le soutien d'étiage du Cher, de permettre la dilution de la pollution urbaine à l'aval de la ville de Montluçon ainsi que la satisfaction des besoins en eau pour l'irrigation des terres agricoles ; que ce projet revêt ainsi un caractère d'utilité publique".
Le Conseil d'Etat considère donc d’utilité publique l’action de chasser la pollution à l'aval grâce au soutien d'étiage : drôle de conception de la solidarité de bassin. Quant à l'irrigation plus personne, pas même l'EPALA, n'ose depuis longtemps utiliser cet argument. Aurions nous insuffisamment développé ce point, persuadés que l'absence de besoin était en la matière un fait reconnu par tous ?
En revanche, le jugement ne retient pas les objectifs largement mis en avant par les acteurs locaux et notamment M. Goldberg : eau potable, eau industrielle et développement touristique qui justifie, à lui seul, 30 des 80 millions de m3 du barrage. Loire Vivante a donc convaincu le Conseil d’Etat du caractère illusoire de ce dernier objectif et de l’existence de solutions alternatives pour les autres.
Modélisation : Le Veurdre
out !
SPECIAL LOIRE MOYENNE
Protection des populations contre les inondations :
une révolution se dessine !
Le Plan Loire Grandeur Nature avait prévu une étude
approfondie de la Loire Moyenne avec, comme objectif, de disposer des résultats
fin 1998 afin de définir une stratégie de protection des
personnes et des biens contre les grandes inondations.
Deux démarches parallèles ont été
entreprises à cette fin :
- une démarche visant à limiter l’ampleur
des inondations basée sur la modélisation de la propagation
hydraulique des crues dans la situation actuelle des vals
- une démarche visant à diminuer l’ampleur
des atteintes et des dommages ; celle-ci s’est appuyée sur
le recensement de tous les biens et activités exposés au
risque d’inondation.
Le délai a été sensiblement respecté
et c’est un véritable tour de force compte tenu de l’importance
du travail engagé et des objectifs ambitieux qui étaient
fixés. Au cours de l’étude, plusieurs rapports d’étape
ont été présentés, dont un datant de février
1999 sur lequel se base le présent article.
Conclusions de la modélisation
Les hypothèses de crues prises en compte
sont celles comprises entre 4500 m3/s (fréquence de retour :
50 ans) et 8500 m3/s (fréquence de retour : 500 ans) au bec
d’Allier, c’est-à-dire les crues connues. Les conclusions de l’étude
confirment certes ce qui était connu, mais apportent aussi une connaissance
supplémentaire sur les points faibles du dispositif actuel de protection,
dont certains totalement ignorés, et sur les gains à attendre
des interventions envisageables.
Tout d’abord, les différents vals ne sont
pas tous inondés de la même manière. Certains sont
atteints dès les premières crues étudiées.
D’autres vals ne sont jamais inondés par submersion des levées,
même avec des crues cinq-centennales. En revanche, ces vals seraient
inondés par remontée de nappe, voire, par ruptures accidentelles
des levées, ce qui représente le risque le plus dangereux
car il est brutal et difficile à prévoir. Ces ruptures accidentelles
peuvent être craintes dès la crue cinquantennale. Elles deviennent,
selon l’étude, un risque majeur à partir de la crue centennale.
Ce risque est notamment dû à la présence
de points bas dans certaines levées, soit parce que les terrains
se sont tassés, soit parce que la ligne d’eau est différente
de ce qu’elle était au moment de la réalisation de
celles-ci. Le modèle a également mis en évidence le
risque de déstabilisation des pieds de levées au contact
du lit mineur, conséquence d’une mobilisation locale des sables
par les eaux en crue sur 5 à 10 m de profondeur.
Les conséquences économiques
L’étude a consisté à réaliser
l’inventaire des enjeux situés en zones inondables au sens des plus
hautes eaux connues (P.H.E.C.) de 1856. Les chiffres sont saisissants :
300 000 habitants, 115 000 logements, 72000 emplois, etc. C’est dire que
si une inondation type 1856 avec ruptures de levées, devait se reproduire,
les conséquences économiques seraient très graves.
A titre indicatif, le coût d’une inondation cinq centennale sans
brèches accidentelles passerait de 15 à 20 milliards de Francs
à plus de 40 milliards avec des brèches.
Il apparaît aussi que le coût d’inondations
peut être notablement réduit par un système d’alerte
performant, par une organisation matérielle prenant en compte les
risques et, enfin, par une bonne gestion de la crise et de la post- crise.
Les propositions d’action
En conclusion, l’équipe pluridisciplinaire
propose six orientations pour la stratégie à mettre en œuvre :
- améliorer les protections
locales des sites fréquemment touchés
- éviter la rupture accidentelle
des levées
- préparer la gestion
de la crise et de la post-crise
- maîtriser les surverses
par dessus les levées
- maintenir un entretien optimal
du lit de la Loire
- réduire la vulnérabilité
des entreprises exposées aux inondations, en priorité dans
les secteurs inondés fréquemment et fortement
La restauration et l’entretien du lit, de même
que le renforcement de la capacité de gestion, de prévision
et de prévention de crise, sont considérés comme un
minimum de base devant être complété par des aménagements
de trois types : intervention sur les levées (consolidation
des pieds de levée fragilisés, confortement des points bas…),
création de nouveaux déversoirs, construction du Veurdre.
L’équipe pluridisciplinaire a évoqué
des scénarios, un peu comme un inventaire à la Prévert,
en combinant les différentes possibilités d’actions (protections
localisées, confortement des points bas sur levées et banquettes,
nouveaux déversoirs, ouvrage du Veurdre). Il reste à faire
ensuite des choix qui, après concertation des différents
partenaires, seront arrêtés par le Gouvernement. La décision
lui appartient.
L’hypothèse du Veurdre
Le Veurdre serait implanté sur l’Allier, peu avant
la confluence avec la Loire. Le projet consiste à réaliser,
en travers du lit majeur, une digue de 1 km de long et 15 m. de hauteur
avec, en son milieu, un ouvrage de 8 vannes mobiles susceptibles d’être
fermées pour stocker l’eau en amont et écrêter partiellement
le débit maximal de crue. L’objectif serait de retenir environ 90
Mio. m3 en inondant environ 2400 Ha. Il est évident qu’un tel ouvrage
écrête le débit maximal de crue au profit d’un moindre
niveau pendant plus longtemps. Toujours par nature, l’efficacité
est proportionnellement moindre quand le débit maximal de crue augmente.
C’est ainsi.
Enfin, l’hydrogramme naturel d’une crue s’aplatissant
au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’estuaire, l’effet
bénéfique du Veurdre diminue d’autant plus que l’on se situe
loin de lui.
Ainsi, pour une crue cinquantennale (4500 m3/s) l’effet
est de 35 à 45 cm en amont du Cher et de 25 à 30 cm jusqu’aux
Ponts-de-Cé. Pour une crue centennale (6000 m3/s) l’effet est de
20 à 25 cm au niveau du Cher et de moins de 10 cm aux Ponts-de-Cé.
Le point de vue de Loire Vivante
Loire Vivante se réjouit qu’un problème
de cette nature, aussi complexe, ait fait l’objet d’une étude approfondie
prenant en compte les différents paramètres. Des outils très
performants ont été mis en oeuvre, des scientifiques de toutes
disciplines ont été mis à contribution, la qualité
de l’intervention de l’équipe pluridisciplinaire mérite d’être
soulignée, la connaissance de la Loire a progressé.
Loire Vivante regrette toutefois le décalage existant
entre la qualité des investigations et la prudence des conclusions
de la note de février 1999. Peut-on toutefois s’en étonner
lorsque l’on sait que l’EPALA fait partie du Comité de pilotage,
avec l’Etat et l’Agence de l’Eau ?
La réduction de la vulnérabilité
dans les vals inondables devrait très clairement apparaître
comme une priorité
Il convient de rappeler qu’un risque est lié à
la combinaison de deux facteurs : l’aléa (phénomène
naturel en cause) et la vulnérabilité (phénomène
anthropique). Ainsi le
risque d’inondation dépend non seulement de l’importance
de la crue, mais aussi de celle des biens exposés dans
la zone inondable.
Or, l’expérience montre que lorsque l’on réduit
l’aléa, en l’occurrence la fréquence des crues, il s’en suit
une augmentation de la vulnérabilité, liée à
un sentiment illusoire de sécurité. Les aménagements
de protection incitent en effet à une occupation accrue des zones
inondables par les activités humaines. Au final, non seulement le
risque ne diminue pas, mais il augmente : davantage de personnes et
de biens se trouvent exposés aux fortes crues.
L’intérêt du Plan Loire est d’avoir
infléchi cette tendance en s’attaquant, dès 1994, à
la réduction de la vulnérabilité des vals inondables.
Il convient aujourd’hui de poursuivre cette démarche en créant
une véritable culture du risque. La politique en cours de maîtrise
de l’urbanisation en zone inondable doit être poursuivie. Les actions
décrites dans la présente étude pour protéger
l’existant doivent constituer une autre priorité : gestion
de la crise et de la post-crise, diminution de la vulnérabilité
de l’habitat et des entreprises. Ceci, non seulement pour réduire
les dégâts, mais pour permettre un redémarrage rapide
des activités, l’essentiel des coûts étant, selon l’étude,
dû à l’arrêt de l’activité. Bien qu’évoqués,
ces éléments sont peu développés dans le document.
Les aménagements proposés ne peuvent
en effet que réduire la fréquence de retour d’une crue, mais
l’aléa existe toujours. En outre, l’étude montre bien que
plus la crue est importante, plus le système de levée est
fragilisé. Faut-il rappeler que les inondations catastrophiques
aux Etats-Unis (Mississipi), en Pologne (Oder) et en Chine (Yang Tsé)
ont été dues à des crues d’une ampleur jamais imaginée ?
Les aménagements ne devraient pas être
seulement listé, une hiérarchie devrait être proposée
.
Si l’on suit des considérations strictement économiques,
il s’agit avant tout d’éviter des ruptures de levées accidentelles.
L’amélioration du système de levées devrait être
présentée comme une priorité, de ce point de vue.
A l’inverse, si l’étude reconnaît une certaine efficacité
au barrage du Veurdre, celle-ci reste relative et cet aménagement
présente un intérêt moindre.
D’autres considérations doivent être également
prises en compte. Ainsi, il apparaît souhaitable, au nom des principes
de solidarité et de responsabilité, de privilégier
les protections locales par rapport aux autres solutions lorsque les résultats
sont comparables, comme ce fut le cas pour la Haute-Loire.
La dernière réunion de la Commission Loire et du Comité de bassin a été consacrée à l’examen de la deuxième phase du Plan Loire Grandeur Nature. L’occasion pour Loire Vivante d’apporter sa contribution à la mise en place d’une politique de gestion des risques plus efficace et plus respectueuse des milieux naturels. Cette politique repose avant tout sur la réduction de la vulnérabilité des vals inondables. Certes, une telle politique fait appel à de nombreux acteurs et est plus difficile à mettre en œuvre. Mais à chacun, représentants de l’Etat, des collectivités locales, acteurs socio-économiques ou simples citoyens, d’assumer ses responsabilités. Quant au Veurdre, l’achèvement de l’étude détaillée de l’ouvrage ne constitue à l’évidence pas une urgence.
Rivières d’images-Fleuves de mots
Pour sa deuxième édition, le concours de
poésie et d’art plastique “ Rivières d’images &
fleuves de mots ”, organisé par SOS Loire Vivante et
ERN, a rassemblé 1200 élèves maternelles, primaires
et collèges venant de tous les horizons du bassin de la Loire. Projet
pédagogique de sensibilisation à la protection des rivières
par le biais de l’art, le concours s’adresse aux écoles du bassin-versant
de la Loire. Il invite chaque classe participante à réaliser
une oeuvre collective poétique ou plastique à partir de son
expérience d’exploration (du patrimoine naturel mais aussi culturel)
du cours d’eau local: Loire, affluent ou affluent d’affluent de la Loire...
Cette année, les classes étaient invitées
à réaliser une oeuvre collective sur un support commun fourni
par PEBEO ( matériel de peinture thermo-fixable pour étoffe)
et DEVEAUX SA (toile de coton), L’exposition des 55 oeuvres géantes
(2m50 par 1m55) figurant la Loire et ses multiples affluents a démarré
en plein air au Parc Floral de la Source du Loiret à Orléans,
à l’occasion de la réunion du jury et de la remise des prix.
( jusqu’au 18. Juillet). Après le Parc Floral, cette “ carte
artistique du bassin ” partira s'exposer au fil de la Loire en commençant
par le site de Serre de la Fare 27-31.7 (ancien site occupé) et
au Mont Gerbier de Jonc en août et sera présentée
à partir du 1.7 sur Internet : http://www.rivernet.org\educ\rivima_f.htm
.
Cette magnifique exposition est à disposition
sur demande au 04 71 02 08 14 .
Le jury s’est réuni le 12 juin 1999 sous la présidence
de Sylvie GENEVOIX, des Editions Albin Michel et fille du célèbre
chantre de la Loire: l’académicien Maurice GENEVOIX. Ce jury était
composé de Alexandre FAURE, rédacteur en chef de la revue
“ DADA ”; Francis DEGUILLY, Chargé de mission Plan-Loire
à la DRAC Centre; Pascale RICHARD, Agence de l’eau Loire-Bretagne/
Ecole & Nature; Christiane KÜSTNER, étudiante en biologie
et en art à HALLE (Allemagne); Jean-Claude GRANDFOND, peintre “ ligérien ” et
Luce GUILBAULT poète “ pour l’enfance et la jeunesse ”
et professeur d’art plastique.
Un jury composé d’enfants d’une classe d’Orléans
la Source a également choisi son oeuvre préférée.
Le grand prix “ Rivières d’images et fleuves de mots ”
a pris la forme d’un spectacle de contes présenté par la
conteuse Nicole BOCKEM, spécialiste des contes et légendes
ligériens. De grandes maisons d’édition : Albin Michel Jeunesse,
Hachette, Flammarion, Presse Pocket, PLON ; ainsi que des éditeurs
spécialisés comme les Publications de l’Ecole Moderne Française
et des petites éditions de poésie comme Chanson Poésie
Orne ou les éditions CLAPAS, ont offert des livres pour chaque enfant
des classes primées en poésie. Madame GENEVOIX a fait parvenir
des ouvrages de Maurice GENEVOIX. Pour les arts plastiques, chaque enfant
de la classe lauréate a reçu un exemplaire du dernier numéro
consacré à l’eau de la revue DADA, “ première
revue d’art, pour enfants de 6 à 106 ans ”. LEFRANC-BOURGEOIS,
a offert du matériel de peinture. L’Agence de l’eau Loire-Bretagne
a distribué des lots pour tous les participants au concours.
Parallèlement à la réunion du jury,
des rencontres pédagogiques se sont déroulées au Château
de la Source, le 12 et 13 juin 1999, afin de mettre en réseau
les initiatives pédagogiques sur les grands bassins d’Europe. Cette
manifestation pédagogique fut l’occasion de réunir
les acteurs du Loiret travaillant sur le thème de la Loire (Agence
de l’eau, Maison de Loire, associations de protection de l’environnement,
Inspecteur de Circonscription, Inspecteur pédagogique, CRDP). Ceux-ci
ont partagé leur expérience avec les enseignants du bassin
de la Loire ayant participé au concours et des enseignants allemands
et tchèques travaillant sur le bassin de l’Elbe.
Un Grand Merci à nos Sponsors !
Rivières d’images et fleuves de mots a
reçu le soutien de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, du Ministère
de l’Environnement, de la Ville d’Orléans, du Conseil Régional
du Centre, du Rectorat de Clermont-Ferrand, de la DRAC Centre et Auvergne,
du Parc floral et de l’Université d’Orléans.
Gagnant du Grand Prix”
Ecole Maternelle Château-Foucher
Petite section et moyenne section maternelle (3-5ans)
27 élèves
45800 St Jean-de-Braye
BRAVO
La Liste des classes primées sera publiée
dans le prochain bulletin
LA LOIRE SUR INTERNET
Pour savoir plus sur les rivières du monde et les
campagnes pour les sauver (dont la Loire)
- sur le Web: http://www.rivernet.org
un site publié par ERN (European Rivers Network)
- pour recevoir gratuitement des nouvelles par e-mail
(listserv): envoyer un mail aux adresses
ci-dessous en ajoutant dans le champ prévu
pour le texte le mot JOIN
- Infos sur la Loire et Loire Vivante (en français):
loiremail-request@rivernet.netsysteme.net
- Infos sur le saumon (divers langues) :
saumon-request@rivernet.netsysteme.net
- Infos sur l'Elbe (en allemand) : e-lbmail-request@rivernet.netsysteme.net
- Infos internationales sur les rivières
(90% anglais):
rivernews_europe@rivernet.netsysteme.net
D'autres listerv's (mailinglist) sont en préparation
! Rens. : ERN ++33 (0)4 71 02 08 14
Salmoniculture Haut Allier
L’enquête publique relative au projet de salmoniculture
sur le Haut-Allier (commune de Chanteuges) est lancée depuis début
juin. Le SMAT (Syndicat Mixte du Haut-Allier) a annoncé lors d’une
conférence de presse le 12 juin 1999 que les travaux de construction
de la salmoniculture pourraient débuter à l’automne 99 et
qu’elle serait opérationnelle en octobre 2000.
Les crédits sont acquis pour la construction,
même si l’EPALA a versé que 6 millions sur
les 18 annoncés (Chambonchard). Par contre, les
crédits nécessaires à la production ne sont pas acquis
pour les années 2001 à 2006, mais le SMAT est très
confiant au vu des contacts pris auprès des différents partenaires
financiers.
Infos: SOS Loire Vivante 04 71 05 57 88
Le projet de transfert d’eau du Rhône à
l’Espagne stoppé !
Des experts désignés par le Ministère
de l’Environnement français sur le projet d’un aqueduc pour l’alimentation
en eau par le Rhône de la ville de Barcelone, ont rendu leur rapport
et jugé l’inutilité d’un tel ouvrage.
En effet depuis 1995, l’idée était prise
au sérieux par les états français et espagnol. Du
côté français, l’aqueduc devait rentabiliser le canal
existant entre
Montpellier et le Rhône et du côté
espagnol, il devait assurer à Barcelone des ressources hydriques
suffisantes dans la perspective d’un accroissement de la demande au cours
des vingt prochaines années.
L’alternative à ce projet serait plusieurs aqueducs
qui alimenteraient Barcelone et Gérone en puisant dans l’Ebre et
les rivières pyrénéennes et selon un spécialiste
espagnol de l’eau par la réutilisation de l’eau des stations d’épuration
pour l’irrigation. Pour quand une nouvelle politique de l’eau en Espagne
?
Infos: ERN 04 71 02 08 014
USA : Barrage détruit
Un vieux barrage de 160 ans a été détruit fin juin sur la rivière Kennebec dans le Maine permettant ainsi aux saumons et autres migrateurs un libre accès à l’amont de la rivière. Infos: ERN 04 71 02 08 14
Festival audiovisuel international :
Rivières terroirs et culture
le 17 et 18 juillet
Dans un lieu de tradition et un environnement naturel,
encore protégé dans la Vallée de l'Indre, en Touraine
aura lieu le Festival Audiovisuel Rivières Terroirs et culture.
à Esvres et Montbazon, deux communes de la vallée de l'Indre,
à 15 km environ au sud de Tours. Contact : Association des Amis
du Festival "Rivères, terroirs et cultures " Les caves Salmon 37320
Esvres
H2O le festival de l’eau du
13-18.7 dans le Massif central
La 2ème édition d’H2O vous donne rendez
vous du 13 au 18 juillet prochain pour un festival à la mémoire
de l’eau. Cette année, en association avec les communes, une
cinquantaine de sites ont été choisis, du Haut Languedoc
aux verts pâturages du Limousin en passant par l’Aveyron et les vivifiants
plateaux du Sancy. Renseignements à : H2O Festival de l’eau
Massif Central Maison de l’eau 63610 BESSE au 04.73.79.52.84
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