SOS Loire Vivante Infos n°33 - Juin.97

Publication trimestrielle éditée par SOS Loire Vivante.


Dir. de publication: Martin Arnould. Rédaction.: Marie Arnould, Roberto Epple, Olivier Kotvas, Philippe Lhort, Prix de vente: 10F. Abonnement à SOS Loire Vivante Infos: 40 F par an. Imprimerie Anicienne, 43000 Le Puy. ISSN 09997849 Commission Paritaire N°AS 73 601.

Sommaire

LA SECHERESSE, C'EST FINI !?

M.Juppé et son équipe ont quitté la scène, et, tout en rappelant que Loire Vivante est un mouvement strictement apolitique, nous ne nous plaindrons pas du départ d'un gouvernement qui a marqué à l'égard des préoccupations environnementales un mépris souverain. Rappelons simplement la relance du canal Rhin-Rhône, le projet de centrale du Carnet sur l'estuaire, le maintien sous respirateur artificiel de Superphénix, etc.

Un Plan Loire vidé de sa substance

En ce qui concerne le Plan Loire Grandeur Nature, la situation s'est dégradée sous le gouvernement Juppé. Heureusement, les responsables du Plan Loire, Franck Villey et son successeur, Paul Baron, ainsi que certains élus, ont conscience de l'impérieuse nécessité de changer les pratiques d'aménagement des fleuves et font leur travail efficacement. Cependant, certains aspects du Plan Loire ont tant souffert du gouvernement Juppé que nous sommes heureux de cette fin de règne : il y a bien sûr le cas du barrage de Maisons-Rouges, ce petit ouvrage EDF qui barre la remontée des migrateurs sur le bassin de la Vienne. La pression politique de M.Monory, RPR, a conduit M.Juppé, RPR, à geler l'arasement de cet ouvrage dont même EDF ne veut plus, et M.Doligé, RPR et président de l'EPALA, n'a pu que prendre acte de ce blocage politique, alors qu'apparemment il est favorable à la suppression de l'ouvrage... Autre élément : l'absence de communication au niveau national sur Brives-Charensac, chantier pilote qui intéresse pourtant des centaines de communes dans le même cas. Le plan de communication originel prévu par le bureau de communication associé au départ au projet (qui a depuis quitté la scène) a été mis au panier. Hormis " Chantier à suivre ", une bonne publication, mais diffusée de façon quasi confidentielle, la communication est restée limitée. Bonne nouvelle néanmoins : dans le cadre de la campagne nationale de communication 97 lancée par le ministère de l'Equipement sur les grands chantiers en cours, Brives-Charensac fait partie des 6 chantiers retenus pour leur caractère exceptionnel. Une exposition s'est déroulée au plan local et nous espérons qu'une campagne de presse nationale sera lancée. Evoquons également la quasi absence de communication autour de l'enjeu saumon, pourtant objet de sollicitudes prometteuses. Quant à Chambonchard, l'ouvrage fait certes partie du Plan Loire, mais pas n'avait pas été prévu à 80 millions de mètres cubes !

EDF, EPALA et DIREN Auvergne :
même combat ?
Non seulement le Plan Loire n'a été appliqué ces deux dernières années que dans ses aspects les plus "bétonneurs", mais en plus, en contradiction totale avec l'esprit du même Plan Loire, EDF et l'Etat envisageaient de remblayer 51 hectares de zones humides au Carnet, dans l'estuaire du fleuve, pour la construction d'une centrale électrique - et probablement nucléaire. Il a fallu l'intervention du tribunal administratif pour que les travaux soient momentanément suspendus. Autre élément : la non restitution des terrains de Serre de la Fare. Malgré d'incessantes démarches de Loire Vivante, l'EPALA bloque toujours la restitution des terrains. Serre de la Fare, c'est pourtant bien fini, et il faudrait tourner la page !
Dernier exemple, les relations devenues difficiles depuis quelques temps avec la DIREN Auvergne qui semble n'avoir aucune confiance dans les associations de protection de l'environnement. L'Etat va t-il enfin se rendre compte qu'il ne peut pas contrôler tout ce qui touche à la protection de l'environnement ? On a vu le résultat avec Natura 2000, cet inventaire des milieux à protéger dans le cadre de la " Directive Habitats " européenne de 1992. En Auvergne, la gestion de Natura 2000 a été un désastre, au point qu'on peut se demander quelle en a été la raison : incompétence ou sabotage ? Dans d'autres régions, les relations avec les DIREN sont bonnes. Cela va t-il changer en Auvergne ?

Retrouver un souffle neuf
BR> Le Plan Loire a été une réelle avancée pour la France. En son temps, il a été difficile de le mettre en route, et nous avons souligné le courage de M. Barnier, Ministre de l'Environnement, qui a su faire passer des avancées décisives malgré une forte opposition au sein de sa majorité.
L'arrivée de Dominique Voynet au Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement ( qui, espérons le, va se voir doter d'un vrai budget) doit être l'occasion de relancer la dynamique : Loire Vivante a d'ailleurs demandé une entrevue avec la ministre. Nous voulons que le chantier de démolition de Maisons-Rouges débute sans tarder ; que l'effort de communication sur le Plan Loire soit amplifié ; que les études alternatives au Veurdre soient prises en compte sérieusement ; que la DUP du Carnet soit abrogée ; que les questions de l'avenir des terrains de Serre de la Fare et des relations la DIREN Auvergne avec les associations de Haute-Loire soit mises à l'ordre du jour. Pour Chambonchard, dont les travaux sont interrompus par manque de finances, il est indispensable que des alternatives soient lancées, notamment un plan d'épuration de la Haute Vallée du Cher. Quant à la prétendue vocation touristique de l'ouvrage, elle doit être réétudiée au regard du nombre de plans d'eau en projet dans la région !
Après une période de traversée du désert et de "reprise en main", l'horizon s'éclaircit. A nous de profiter de l'embellie pour faire avancer, avec les autres, le Plan Loire et, plus généralement, l'idée que la culture du béton pour les fleuves qui prévaut encore dans notre pays doit s'effacer. Restons vigilants : pour que l'EPALA soit disparaisse, soit change profondément et devienne un organisme en charge de la restauration du fleuve, et non plus de son aménagement lourd, il y a encore du chemin devant nous.

NAUSSAC 2 ET LAPALISSE VERS UNE GESTION ECOLOGIQUE ?

Le chantier du barrage de Naussac 2 est pratiquement terminé. La digue sur l'Allier et le seuil sur le Donozau sont construits, le tunnel de transfert creusé, ainsi que le canal qui y débouche, ressemblant à une section du grand canal Rhin-Main-Danube. Le bâtiment qui abritera les pompes turbines est fini, avec sa toiture sortie d'un film de Spielberg. Le futur, un futur de rivières qui coulent à l'envers, de kilowatts débridés qui vont illuminer les casinos ou faire tourner les asperseurs à maïs, s'est installé à Naussac.

"Barrage = progrès" : c'est fini ?

Au milieu de tous ces artifices, il y a cependant un signe d'espoir. L'idée annoncée dans le Plan Loire Grandeur Nature que Naussac 2 serait géré en fonction de la protection des milieux aquatiques fait son chemin. Quel progrès entre 1992, époque où la chargée de communication de l'EPALA pour la Haute-Loire qualifiait le saumon de " gadget " et 1997, où les premières réunions du comité de suivi destiné à minimiser l'impact des lâchures sur les milieux naturels se sont déroulées. Un début de préoccupation de gestion écologique de l'ouvrage est apparu.
Des premières réunions, il ressort qu'il est fini le temps où le soutien d'étiage était a priori considéré comme bon, au pire neutre pour les rivières. Les hydrauliciens acceptent qu'une rivière, cela n'est pas que de l'H2O. Rappelons qu'une rivière est un écosystème si complexe, si fragile, un "organisme vivant", pour reprendre la métaphore de Monique Coulet, que le modifier revient à l'abîmer, à le mutiler. Ce constat préoccupe enfin l'EPALA, à tout le moins M.Mignot, chargé des questions environnementales dans l'organisme. Il était agréable d'entendre parler, au cours d'une réunion de suivi, de l'impact potentiel de l'ouvrage sur les loutres, les écrevisses à pattes blanches, les odonates, les limicoles, les moules perlières, les juvéniles de saumon...
Des bonnes intentions aux actes...

Enfin, il est apparu que gérer Naussac 2 en fonction de l'écosystème n'allait pas être une mince affaire. La pensée complexe remplace la pensée réductrice. Il reste que, comme toujours en France lorsqu'il s'agit de projets d'infrastructures lourdes, l'EPALA a fait passer Naussac 2 en force, pour s'apercevoir ensuite seulement de ses impacts sur le milieu naturel. Et il reste que, des intentions aux actes, il y a loin... Quid de l'application d'un réglement d'eau pensé en fonction du saumon, si les intérêts des producteurs de maïs priment ? Nous demandons que ce comité de suivi soit doté de réels moyens de contrôle, et que des sanctions soient prévues en cas de manquement aux obligations définies en commun.
Lapalisse à la queue

Par contre, il est un autre barrage pour lequel la pensée complexe est encore en latence. C'est celui de Lapalisse, sur la Haute-Vallée de la Loire, dans le département de l'Ardèche. Un ouvrage de 53 mètres de hauteur qui détourne, en siphonant au passage l'admirable lac de cratère d'Issarlès, site classé, 234 millions de mètres cubes d'eau de la Loire dans le Rhône. Cette eau, outre son utilisation hydro-électrique, a servi l'essor du canoë-kayak "industriel" dans les gorges de l'Ardèche, depuis la fin des années 60. Demander une révision du réglement d'eau de Lapalisse, permettant de retrouver une meilleure qualité de l'eau et des milieux naturels de la Loire supérieure, un développement touristique à hauteur de ce qu'il pourrait être autour du Lac d'Issarlès (qui est actuellement à la cote 982, soit 17 mètres de hauteur d'eau en moins que la cote naturelle, 999 mètres) est légitime. La question est complexe puisqu'elle suppose de remplacer une partie de la production d'énergie par un programme d'économies d'énergie et de développement des énergies renouvelables. Elle obligerait également de négocier la diversification du tourisme sur l'Ardèche. Nos amis de la FRAPNA Ardèche, de l'ACF ou de de l'AGPA seront ravis de nous aider dans ce sens, eux qui souffrent depuis longtemps de la mégalomanie de nombreux élus locaux liée à l'expansion du tourisme d'eaux vives sur l'Ardèche. Il faut donc engager cette négociation au plus vite.
Réparer les erreurs du passé

Quand on a construit cette tuyauterie compliquée entre 1947 et 1954, le progrès technique aveuglait les hommes. Maintenant, il faut réparer les erreurs commises. Mettre en place la révision du réglement d'eau, inscrite - de même que le retour du saumon - dans le projet de SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) de la Haute-Vallée de la Loire, est un défi. Faire avancer plus rapidement l'élaboration de ce SAGE, classé prioritaire en Auvergne, est une nécessité, qui s'inscrit dans le cadre de notre travail en faveur de la Haute-Vallée de la Loire.

HAUTE-VALLEE DE LA LOIRE LE TEMPS DE LA CONCERTATION

Depuis que, le 21 octobre dernier, le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation de la Déclaration d'Utilité Publique du projet de barrage de Serre de la Fare, les choses évoluent lentement, beaucoup trop lentement, sur la Haute-Vallée de la Loire. Dans un premier temps, SOS Loire Vivante a lancé, avec le soutien des fonds récoltés auprès des adhérents, un recours juridique pour obtenir la rétrocession de terrains dont les propriétaires, expropriés par l'EPALA, souhaitaient recouvrer la possession. Il est maintenant indispensable que l'EPALA accepte enfin officiellement l'abandon du barrage - ce qu'il n'a toujours pas fait depuis le 4 janvier 1994 ! - et engage, dès le 10 juillet, date à laquelle le Comité syndical de l'organisme doit délibérer sur la gestion des terrains de Serre de la Fare, des procédures de rétrocession concernant l'ensemble des 525 hectares dont il est propriétaire sur la Haute-Vallée de la Loire. Mais l'avenir de ces terrains ne doit pas être uniquement décidé par l'EPALA et doit faire l'objet d'une table ronde que SOS Loire Vivante réclame depuis déjà un certain temps. Cette table ronde, organisée par l'Etat et réunissant tous les partenaires intéressés - élus, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, représentés par leurs organisations respectives, EPALA et associations de protection de la nature - servirait d'assise à une concertation quant à l'avenir global de la Haute-Vallée de la Loire et permettrait prioritairement de statuer sur le sort des terrains non agricoles, qui présentent un intérêt écologique majeur. Elle pourrait également veiller aux conditions de location des bâtiments et terrains agricoles de l'EPALA, qui font déjà actuellement l'objet de négociations bilatérales entre l'EPALA et certains partenaires concernés, sans concertation globale. Car il est important que ces terrains agricoles soient attribués de façon objective et permettent l'installation de jeunes et non uniquement l'agrandissement des fermes déjà existantes et suffisamment pourvues en terres !
Depuis près de deux ans, diverses études ont permis d'évaluer et d'inventorier les richesses naturelles et le potentiel de développement de la Haute-Vallée de la Loire. On sait maintenant avec certitude que le patrimoine naturel, bâti et humain de cette vallée est tel qu'il mérite d'être mis en valeur. Il est donc maintenant temps de passer à l'action et d'engager, en concertation avec tous les partenaires, un processus tangible de développement durable et de protection de ce patrimoine.

HAUT-ALLIER
DEMESURE ROUTIERE

On pensait que le Haut Allier, joyau paysager, architectural, naturel et humain du département de la Haute-Loire et de la région Auvergne, objet d'investissements importants pour le retour du saumon sauvage, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature et sur lequel se déroule une mesure importante du programme LIFE-Loire Nature, serait épargné par la démesure routière. Il n'en est rien. Le Conseil Général de la Haute-Loire a décidé d'implanter, sur la commune de Monistrol-d'Allier, un viaduc démesuré (35 mètres de hauteur, 140 mètres de longueur, 40 millions de francs) qui va ôter ce qu'il reste de charme à un site déjà dégradé par l'usine EDF de Poutès-Monistrol et ses dizaines de pylônes. Le viaduc sera prolongé par une tranchée de 15 mètres de profondeur sur la rive gauche de l'Allier, et un remblai de 100 000 tonnes sera stocké au dessus de Monistrol d'Allier... Le lit de l'Ance du sud sera déplacé sur 250 mètres et 40 mètres de largeur par endroits. Tout cela pour "désenclaver" et permettre de gagner 20 secondes entre Saugues et Le Puy-en-Velay, pour un trafic journalier de 800 véhicules ! Les travaux ont commencé. Plusieurs maisons ont été rasées, et les pelleteuses font disparaître actuellement la Roche Bernard, un piton granitique qui signalait l'entrée du bourg. Les nombreux pèlerins qui traversent Monistrol d'Allier, une étape importante sur le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle, apprécieront ce soin apporté à un sentier mythique par un département qui se targue de valoriser ses "richesses ". FNE, le WWF, SOS Loire Vivante, Nature Haute-Loire, soutiennent l'association P'tit Pont, qui se bat pour une alternative plus respectueuse des paysages, de la rivières et des fonds publics. Protestez auprès de M.Barrot, Président du Conseil Général, Av. Clémenceau, 43000 Le Puy-en-Velay. Soutenez P'tit Pont, Salle polyvalente, 43580 Monistrol d'Allier.

BREVES ET DIVERS

25 000 PERSONNES POUR L'ESTUAIRE DE LA LOIRE

La population de l'estuaire de la Loire a très massivement répondu à l'appel du Collectif Carnet, regroupant une vingtaine de syndicats, de partis politiques et d'associations de protection de la nature locales, parmi lesquelles Loire Vivante et le WWF. Plus de 25 000 personnes ont formé une chaîne humaine pour marquer leur attachement à ce qui reste de nature dans l'estuaire, et leur opposition au projet de centrale électrique EDF. Après le sursis à exécution accordé par le tribunal administratif, c'est une nouvelle victoire pour les partisans des économies d'énergie, d'espace, de respect des paysages. Mais la vigilance s'impose : le Collectif Carnet a demandé l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant le remblaiement et l'abrogation de la DUP. Collectif Carnet, 2 bd de Launay, 44100 Nantes. Tél. 02 40 71 82 66

ENDURO SUR LA HAUTE VALLEE DE LA LOIRE

Une manche du championnat du monde d'enduro s'est déroulée dans la Haute Vallée de la Loire, les 17 et 18 mai dernier, organisée par le Moto-Club du Puy-en-Velay. Près de 400 motos sont passées dans des lieux très sensibles, traversant à plusieurs reprises la Loire et la Gazeille. Ni SOS Loire Vivante, ni la Fédération de Protection de la Nature de la Haute-Loire n'ont été informées ou leurs compétences mobilisées en vue de connaître les impacts sur les milieux, importants en cette période printanière. C'est d'autant plus regrettable que, pour une compétition de sports mécaniques qui s'est déroulée récemment, elle aussi dans la Haute-Vallée de la Loire, une bonne concertation en amont avec l'association Promorallye, a permis de minimiser les dégradations et de permettre un déroulement de la compétition dans un bon esprit. Notre objectif n'est pas l'interdiction de la moto ou de toute activité de pleine nature, mais de faire en sorte que les contraintes qu'imposent les milieux naturels soient sérieusement prises en compte. Et mieux vaut en discuter en amont que mettre devant le fait accompli.

L'ALLIER, LE SAUMON ET LES ENFANTS
Après 3 années d'animations "à la demande" dans les écoles pour découvrir l'Allier et ses saumons, SOS Loire Vivante souhaitait structurer et amplifier son offre pour accompagner d'un point de vue pédagogique l'ensemble des mesures de restauration des populations de saumon. C'est chose faite cette année avec le programme éducatif "A la découverte de l'Allier et de ces saumons", réalisé grâce à un partenariat étroit et nouveau avec la Direction Départementale Jeunesse et Sports, l'Inspection Académique de Brioude, le Syndicat Mixte du Haut Allier et le Service de l'Eau du Conseil Général, avec l'appui technique du Conseil Supérieur de la Pêche. Nous avons proposé aux 12 écoles et 600 enfants concernés cette année deux diaporamas sur le saumon et la rivière, un lâcher d'alevins de saumon ainsi qu'une sortie découverte des invertébrés aquatiques. Un autre objectif de cette opération est d'inciter les écoles à s'investir d'elles même pour approfondir et s'approprier le sujet. Pour cela nous diffusons divers documents avec contacts à prendre et visites à faire. Franc succès pour cette première, autant pour les enfants que les enseignants dont la plupart découvraient leur patrimoine naturel. L'opération devrait être reconduite l 'année prochaine, avec un soutien de la DIREN Auvergne.

AGREMENT A LA TRAPPE
SOS Loire Vivante, qui existe depuis bientôt 10 ans, a demandé un agrément au titre de la protection de la nature, au niveau régional. Ce dernier lui a été refusé par l'Etat, au motif que l'association n'avait pas d'activité dans les départements de la région Auvergne. Et nos adhérents ? Et le saumon ? Et la Sep ? Serait-ce, là encore, un effet de la "sécheresse" politique de ces deux dernières années ?
L'A51 ET SUPERPHENIX GELES !
Le gouvernement a annoncé, en conformité avec l'accord PS/Verts de janvier dernier, la suspension de l'enquête publique du tronçon col du Fau-La Saulce de l'autoroute A51 Grenoble-Sisteron, ainsi que l'arrêt de Superphénix. Les opposants à l'A51 demandent maintenant que des alternatives sérieuses soient étudiées pour l'A51, notamment le lancement de la déviation de Monestier-de-Clermont. Quant à Superphénix, on ne peut que se réjouir de l'arrêt de ce monstre !
MATERIEL DISPONIBLE:
* AFFICHES : "Les gorges de l'Allier" et "Les tourbières de Margeride", éditées par Nature Haute-Loire dans le cadre du programme LIFE Loire Nature. 60F.
* TOPOGUIDE : "Les gorges de l'Allier" - 10 circuits de 7 à 30 km pour se balader tout en apprenant la faune, la flore, la géologie du Haut-Allier... 80F.
*LIVRE : "Artistes pour la Loire Vivante". Dessins, croquis de la Loire... Superbe ! 255 F
* PIN'S : Montgolfière et poisson. 35 et 55F.
* T-SHIRTS : saumon ou héron (toute taille). 70F
* DOSSIERS: 14 différents dossiers ou documents
- Le prix comprend les frais de port -
Une liste détaillée du matériel de soutien est disponible.

CALENDRIER
19/27 juillet : camp des Opposants à l'A51 au col du Fau. Fête le 26 au soir. Tél. 04 76 17 23 66
22 au 29 juillet : Campagne d'Initiative pour les Pyrénées (randonnées, points d'informations, conférences...). Tél. 05 59 39 41 45.
31 juillet, 1 et 2 août : Opération " Les fleurs de la Vie " contre Superphénix. Tél. 04 78 28 29 22.
20 et 21 septembre 1997 : 13ème foire écobiologique d'Yzeure. Tél. 04 70 07 54 01
5 octobre : Manifestation sur le site du projet de barrage de St Calais du Désert, organisée par Mayenne Vivante.
Publication trimestrielle éditée par SOS Loire Vivante.
Dir. de publication: Martin Arnould. Rédaction.: Marie Arnould, Roberto Epple, Christine Jean, Olivier Kotvas, Philippe Lhort, Prix de vente: 10F. Abonnement à SOS Loire Vivante Infos: 40 F par an. Imprimerie Anicienne, 43000 Le Puy. ISSN 09997849 Commission Paritaire N°AS 73 601. Routage 206. Dispense de timbrage. Bureau de dépôt : Le Puy-en-Velay.

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