01.03.04 : Les rapports de la Commission Particulière de
Débat Public sur Charlas sont disponbles:
Bilan du débat Charlas (9p)
et Synthèse (49 p) sur www.debat-public-charlas.com
ou sur le site
de Gabas pour téléchargement direct :
Bilan et Synthèse (attention au poids: 770 Ko!!!)
24.11.03 : Annonce : MARCHE POUR L’EAU VIVANTE… … elle
continue
le Vendredi 19 Décembre
Toulouse - 18H
“ Pour une nouvelle culture de l’eau en
Adour-Garonne”
Départ: Place Saint-Etienne à 18h
Arrivée: Centre de Congrès
Pierre Baudis à 20h
La qualité de l’eau
se dégrade, son prix est de plus en plus élevé, de nouveaux barrages
sont en projet:
allons nous rester les bras croisés?
Venez manifester
pour :
-l’abandon des barrages-réservoirs en chantier ou en
projet
-l’amélioration de la qualité des cours d’eau
-le contrôle
citoyen de toutes les institutions de gestion de l’eau
-le
développement d’une agriculture respectueuse de l’eau
-le refus d’une
marchandisation de l’eau
-Collectif SeauS Garonne
Renseignements: 05.61.79.18.87, 05.61.89 13 06, 06.74.78.66.14
04.09.03: Le Monde (artilcle): Dans le
Sud-Ouest, polémique politique autour d'un projet de retenue sur la
Garonne
Le projet de barrage
de Charlas (Haute-Garonne) doit faire l'objet d'un débat public, entre
Toulouse et La Réole (Gironde), du 8 septembre au 19 décembre. "Nous
aurions souhaité l'organiser au printemps", confesse Arnaud Mandement,
ancien maire (PS) de Castres, nommé en 2001 pour présider la commission
chargée d'organiser ce débat, qu'il espère "serein". Mais, à l'approche
des élections régionales de 2004, les esprits s'échauffent autour d'un
projet qui est aussi un enjeu politique. Lors de la session
extraordinaire du conseil régional de Midi-Pyrénées consacrée à la
sécheresse, mardi 2 septembre, les élus de l'UMP ont reproché au
président (PS) Martin Malvy et à ses alliés Verts d'avoir freiné
l'ouvrage.
Le barrage dort dans les cartons depuis 1991. Ce projet de
110 millions de m3 sur plus de 600 hectares, qui en ferait le plus grand
lac artificiel du sud-ouest de la France, refait régulièrement surface à
chaque sécheresse. L'idée consiste à retenir l'eau de la Garonne en
hiver, quand elle est abondante, pour la restituer au fleuve en été, en
période d'étiage.
Le concept est simple, mais sa réalisation
complexe. Coût des travaux : 256 millions d'euros, selon la dernière
estimation du Syndicat mixte d'étude et d'aménagement de la Garonne
(Smeag), principal promoteur de l'ouvrage. Le barrage en lui-même, une
digue de terre de 50 m de haut, est évalué à 83 millions d'euros. Le
plus onéreux, c'est la "plomberie" du projet, située en dérivation de la
Garonne, sur les terres vallonnées de Charlas, à une quinzaine de
kilomètres au nord de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) : 60 millions pour
l'adducteur qui amènerait l'eau de la Garonne jusqu'aux terres à
immerger à Charlas et sur quatre petites communes voisines ; 70 millions
pour rediriger l'eau vers le fleuve et une dizaine de ses petits
affluents gascons au moyen d'un "distributeur" de 32 km de long et de 1
à 3 m de diamètre.
CLIVAGE DANS LE
MONDE AGRICOLE
Le site de Charlas
avait été retenu en 1991 de préférence à d'autres projets dans le Tarn
et l'Aveyron car il permettait de "réalimenter" non seulement la Garonne
en amont de Toulouse, mais aussi ces petites rivières du Gers quasiment
à sec chaque été. Un tiers des volumes stockés à Charlas serait réservé
aux rivières gasconnes. La présidente du Smeag, Evelyne-Jean Baylet
(PRG), évoque une nécessaire "solidarité" entre Garonne et Gascogne. Les
opposants, quant à eux, refusent le modèle agricole "productiviste" des
champs de maïs gersois et critiquent la "monoculture" de cette plante
gourmande en eau dans tout le Sud-Ouest. Dans le monde agricole, le
clivage est marqué entre la FNSEA, qui se prononce majoritairement en
faveur de Charlas, et la Confédération paysanne, qui s'y oppose.
Mais
les partisans du barrage ne souhaitent plus réduire l'ouvrage à son
aspect agricole. Il est aussi présenté comme un complément à la station
d'épuration de Toulouse pour diluer sa pollution. Mme Baylet et son
allié Jean François-Poncet, président du comité de bassin Adour-Garonne,
sénateur (UMP) et président du conseil général de Lot-et-Garonne,
brandissent également le spectre d'une pénurie d'eau potable pouvant
freiner le développement démographique de la vallée de la Garonne. "Un
hectare de maïs équivaut à une alimentation en eau de 650 personnes",
rétorque le comité contre le barrage de Charlas, qui préconise de
réduire de 25 000 à 30 000 ha la surface de maïs irriguée dans la
région.
Stéphane Thépot
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU
05.09.03
20.11.02 : Des débats
sur l'eau au salon de l'environnement à Saint-Gaudens les 29, 30 nov et
1er décembre.
Le salon de l'environnement SENDA se déroulera à Saint
Gaudens les 29, 30 nov et 1er décembre.
Des débats auront lieu sur le thème de l'eau
:
Vendredi 29 novembre à 16 h 30 , table ronde sur le
thème : "gestion intégrée de la ressource en eau dans le haut bassin de
la Garonne"
président de séance : Jean Raymond Lépinay, président de
la commission géographique Garonne du comité de bassin Adour
Garonne
animateur : J. Christophe Giesbert, rédacteur en chef, de la
dépêche du midi
Samedi 30 novembre à 16 h dont l'intitulé est le suivant
: "L'eau, enjeu vital" (Tranvasement de l'Ebre en Aragon, barrages,
contrats de rivières... A l'aube du troisième millénaire, l'eau, enjeu
vital et stratégique.)
Animateur Philippe TERRANCLE, rédacteur en
chef adjoint de Pyrénées Magazine
Participants à cette conférence
:
Jean Pierre Cavit de l'Agence Adour-Garonne Des intervenants
espagnols pour présenter le PHN (Plan Hydrologique
National)espagnol
J. C. Flamand ???
Martin Arnould de WWF sous
réserve
Il est évident que la participation de toutes et de tous
est indispensable si l'on veut faire entendre l'autre son de cloche que
celui de la gestion par la création de barrages.
A vos agendas ...
13.05.02: Réunion
publique sur le projet du barrage du Charlas le 6 juin à 21H à Saint
Gaudens.
ATTAC, Le Comité Contre le Barrage de Charlas, Nature
Comminges et de nombreuses autres organisations
réunies au sein du
collectif SeauS Garonne organisentle 6 juin à 21H à Saint Gaudens, salle
du Pilat, une réunion publique sur le projet du barrage du
Charlas.
Réservez votre soirée !
Contact:
Rémy MARTIN
31800 Saint Marcet
Tél
fixe : 05.61.88.22.83, Portable : 06.74.78.66.14
Mail : rmartinperso@yahoo.fr
23.01.02: L'impact des retenues
collinaires
Les besoins de l'irrigation
ont amené la création de retenues dans toute la France, mais surtout
dans le Sud-ouest où de nombreuses surfaces sont irriguées. Ces retenues
ne sont pas sans impact sur l'environnement !
Les cultures du
Sud-ouest (maïs, soja, légumes, fruits, etc.) sont gourmandes en eau et
l'irrigation est fréquente dans la région. Les retenues collinaires
permettent d'avoir de l'eau pour les périodes d'arrosage. Elles couvrent
en moyenne une dizaine d'hectares et stockent chacune 40 000 mètres
cubes d'eau.
Le principe de ces retenues est simple : un étang est
créé, il est alimenté, essentiellement en hiver, par les eaux de pluie
ou par celles d'un ruisseau, souvent à sec durant la belle saison.
D'autres plans d'eau sont alimentés par des prélèvements dans des
rivières ou par pompage de nappes. Cette eau stockée est redistribuée
pour les besoins de l'irrigation.
Une étude de Nicolas Delreilh réalisée dans le cadre
d'un DEA d'écologie à l'Université Paul Sabatié de Toulouse sur le
bassin de la Séloune entre Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne et Lot, vise
à mettre en évidence les impacts de ces retenues sur les
milieux.
Globalement, le remplissage s'effectue entre octobre et
février, c'est-à-dire en hiver, lorsque les précipitations sont plus
abondantes et les besoins faibles. Les retenues sont pleines entre mars
et juin. Elles sont vidangées entre juillet et septembre.
Sur le
bassin de la Séloune (à proximité d'Agen), les 160 lacs collinaires
représentent 122 kilomètres carrés soit le quart de la surface du bassin
versant! Le remplissage des retenues permet assurément d'éviter les
effets des crues et aussi ceux d'orages violents.
A l'intérieur du
bassin, la qualité des eaux évolue. On observe un réchauffement
important (d'une dizaine de degrés), une augmentation du pH et une
fixation à l'intérieur de la retenue des matières en suspension et des
fertilisants (nitrates et phosphates en particulier).
Les
conséquences écologiques sont importantes : les paysages ont changé en
raison de l'affectation différente des sols. Les cultures remplacent les
prairies, l'impact sur les forêts semble plus réduit. L'intégration
paysagère des plans d'eau laisse à désirer, sauf peut-être en période
d'étiage, lorsque leur surface a beaucoup diminué. Des évolutions
climatiques sont aussi évidentes (évaporation forte sur les plans d'eau)
Des espèces végétales se sont implantées et se sont développées aux
dépens d'autres, la végétation des eaux stagnantes remplace celle des
eaux courantes dans les rivières. Les évolutions de la faune
d'invertébrés sont en relation avec les températures observées à l'amont
: dans un milieu non perturbé on observe une faune d'eaux froides, à
l'aval, elle est remplacée par des espèces plus tolérantes sur la
qualité des eaux. Les organismes filtreurs remplacent les animaux
brouteurs. Les populations piscicoles riches en truites autrefois ont
fait place à un groupement que l'on peut qualifier de dégradé par
rapport aux potentialités théoriques du cours d'eau c'est-à-dire de type
mixte ou cyprino-ésocicole (blancs - brochet).
Source : La Lettre de
Sea-River
09.11.01 : Les aides accordée par
l'Agence de l'Eau Adour Garonne en 2002
En 2002, l'Agence de l'eau Adour Garonne soutiendra à
hauteur de 153 millions d'euros les maîtres d'ouvrage du grand Sud Ouest
dans leurs travaux d'aménagement des ressources en eau ou de réduction
des pollutions. C'est ce que vient de décider le conseil
d'administration de l'Agence de l'eau Adour Garonne au titre de la
dernière année de son septième programme d'intervention. Cette manne est
répartie de la manière suivante : 116 millions d'euros pour la réduction
des pollutions, 26 millions d'euros pour les travaux d'aménagement des
ressources en eau, 8,8 millions d'euros pour l'amélioration de la
connaissance dans le domaine de l'eau (réseaux d'observation des eaux
superficielles et souterraines) et 1,89 million d'euros pour la gestion
concertée des eaux et les opérations territoriales.